La mobilité dans les villes moyennes. Exploitation des enquêtes villes moyennes 2000 - 2010
l'analyse des résultats de ces enquêtes permet de mettre en évidence des particularités en matière de déplacements dans ces villes moyennes, notamment au regard des pratiques de mobilité dans les agglomérations millionnaires telles que Lille, Lyon et Marseille. C'est tout l'objet de ce panorama que de faire connaître les déterminants de la mobilité en villes moyennes.
Les villes de 20 000 à 100 000 habitants et leurs agglomérations constituent le cadre de vie de près d'un quart de la population française.
Tout comme les grandes agglomérations, elles sont concernées par les enjeux d'aménagement urbain et de mobilité. Les questions de mobilité y sont d'autant plus prégnantes que les réseaux de transports collectifs y sont moins développés et l'usage de l'automobile plus important que dans les grandes agglomérations.
Au début des années 2000, le CERTU, avec l'appui des CETE, a mis en place une méthode de recueil des données de mobilité adaptée aux villes moyennes. Cette méthode concerne les agglomérations dont le pôle urbain ne dépasse pas 100 000 habitants, le périmètre de l'enquête pouvant lui-même les dépasser.
Entre 2000 et 2010, quinze enquêtes ont été réalisées selon cette méthode standard CERTU. Les territoires étudiés présentent des caractéristiques socio-démographiques et économiques variées.
Pour autant, l'analyse des résultats de ces enquêtes permet de mettre en évidence des particularités en matière de déplacements dans ces villes moyennes, notamment au regard des pratiques de mobilité dans les agglomérations millionnaires telles que Lille, Lyon et Marseille. C'est tout l'objet de ce panorama que de faire connaître les déterminants de la mobilité en villes moyennes.