Quel avenir pour les petites lignes ?
Potentiel, technique, gouvernance
Les petites lignes ferroviaires ou lignes de desserte fine du territoire, en France, présentent un coût global relativement faible mais pâtissent d’un important déficit de fréquentation. Cette faible utilisation semble d’abord liée à une offre faible voire maigre sur de nombreuses lignes, couplée à une vitesse commerciale encore éloignée de la performance nominale en raison de nombreux ralentissements, malgré les récents efforts de renouvellement.
Les petites lignes ferroviaires ou lignes de desserte fine du territoire, en France, présentent un coût global relativement faible - 17 % des contributions publiques au système ferroviaire français pour 44 % du linéaire, d’après le rapport l’avenir du transport ferroviaire (Spinetta, 2018) - mais pâtissent d’un important déficit de fréquentation. Cette faible utilisation semble d’abord liée à une offre faible voire maigre sur de nombreuses lignes, couplée à une vitesse commerciale encore éloignée de la performance nominale en raison de nombreux ralentissements, malgré les récents efforts de renouvellement.
Le présent rapport propose une analyse stratégique selon trois piliers : le potentiel des territoires traversés, le système technique envisageable, fondé sur le cadencement des circulations voyageurs et la gouvernance de ces lignes.
Préambule
1. Un constat partagé, une réaction enclenchée
2. Comment estimer le potentiel d’une ligne ?
- Aspects quantitatifs
- Aspects qualitatifs
3. Vers un système frugal, en bon état et cadencé
- Un système léger et frugal
- Baser le système sur une infrastructure en bon état
- Faire tourner les actifs
- Trains légers et trams régionaux
4. Vers une gouvernance claire, intégrée et locale
- Décentraliser, mais recentrer : chefs de lignes et « cantonniers »
- Une gestion intégrée et polyvalente
- Une autorité organisatrice locale
Conclusion
Annexes
- Comparaison de Carhaix-Paimpol, Valençay-Salbris et Busseau-Felletin
- Comparaison de Morlaix-Roscoff et Heide-Büsum