Cet article fait partie du dossier : Le Cerema mobilisé pour adapter le bâti au changement climatique
Voir les 16 actualités liées à ce dossierLa prise de conscience de la récurrence des vagues de chaleur, de la nécessité de s’adapter à cet enjeu du réchauffement climatique rendent la question du confort d’été de plus en plus importante. La règlementation environnementale 2020 renforce dans ce sens les modalités d’évaluation et l’exigence de confort. La maîtrise des apports solaires par les ouvertures est un des tout premiers enjeux, or au-delà de quelques notions intuitives, on évalue rarement précisément la situation d’exposition des baies, et ses effets en été comme en hiver.
En été, une protection solaire efficace doit occulter le rayonnement solaire direct et laisser passer suffisamment de rayonnement diffus pour assurer une lumière naturelle satisfaisante dans les pièces.
Cette capacité à occulter le rayonnement solaire en été peut s’accompagner, à proportion variable, d’une réduction de la capacité à laisser entrer le soleil en hiver. Il s’agit donc d’un compromis qui influe sur :
- Le confort d’été du bâtiment
- L’autonomie lumineuse
- Les économies d’énergie de chauffage /rafraîchissement et d’éclairement
Le Cerema met à disposition des concepteurs de bâtiments ou des maîtres d’ouvrages un outil simple d’utilisation, qui permet d’obtenir l’impact de la protection en termes de chaleur reçue en été comme en période de chauffe. Il s’appuie sur une simulation des facteurs solaires des menuiseries en fonctions de la protection solaire extérieure fixe prévue et des masques lointains.
Capture d'écran de l'outil CM :
* Cm : coefficient de masque
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