L’objectif principal du projet H2020 Aeolix est l’amélioration des chaînes logistiques. En effet, en fonction des pays, des moyens alloués un certain nombre de difficultés subsistent dans l’acheminement des marchandises: retards, attentes trop longues, traçabilité insuffisante.
La chaîne logistique est l'ensemble des entreprises interdépendantes qui sont considérées comme les différents maillons de la chaîne. Ces entreprises se coordonnent ensemble pour assurer la circulation des produits ou services de leur conception. Dans ce contexte, plus de 30 partenaires dans le cadre du projet européen AEOLIX se réunissent pour participer à l’amélioration de la chaîne logistique et à l’harmonisation au niveau européen de différentes chaînes existantes.
L’objectif principal du projet H2020 Aeolix est l’amélioration des chaînes logistiques. En effet, en fonction des pays, des moyens alloués un certain nombre de difficultés subsistent dans l’acheminement des marchandises: retards, attentes trop longues, traçabilité insuffisante, etc... L’objectif principal du projet Aeolix est de développer des architectures et des systèmes ouverts d’échanges d’informations entre plateformes de données paneuropéennes.
L’ambition du projet est de développer une architecture informatique distribuée et ouverte pour permettre des échanges d’informations entre les acteurs clés de la logistique européenne : compagnies commerciales et autorités sont aussi bien concernées. Ces échanges vont permettre de tester l’utilisation et l’impact des informations échangées dans la chaîne des valeurs. Les échanges de données pourront se faire aussi bien en intra ou inter compagnies, selon un mode d’échange temps réel qui dans certains cas peut s’avérer primordial: transport de matières dangereuses par exemple.
Le projet Aeolix est organisé autour de 11 living lab qui sont en réalité des sites d’essais incluant des chaînes logistiques à travers toute l’Europe. Les partenaires français du projet que sont Geoloc Systems, Novacom et Cerema ont pour mission de travailler sur le site logistique du port de Bordeaux. La particularité de ce site est qu’une bonne partie des marchandises arrivant ou partant du port représentent des matières dangereuses.
En partant du port de Bordeaux, les démarches à suivre sont les suivantes:
- Étude de la chaîne logistique existante ;
- Identification des besoins commerciales et logistiques (en se basant sur l’étude précédente) ;
- Appel à plusieurs transporteurs (Samat…) à participer à la phase d’évaluation expérimentale ;
- Implémentation de la plate-forme AEOLIX et évaluation finale.
Les résultats dans ce projet qui commence est une plateforme intégrée, européenne pouvant recevoir des informations de la part des 11 living labs développés dans le projet.
La plateforme dispose actuellement les informations suivantes:
- La liste des chauffeurs avec différentes informations comme le nom, prénom, date de naissance, téléphone, permis de conduire ;
- La liste des camions avec différentes informations comme l’immatriculation, le VIN, le type de véhicule ;
- Les ordres de transport / ordres de mission pour chaque chauffeur / camion avec différentes informations comme le lieu d’expédition/livraison, les dates prévues de chargement/livraison, les références de la marchandise (N° Conteneur, N° Lot, référence client), les matières dangereuses transportées (UN Number, Technical Name, Danger Label, Packing Group, etc.) ;
- Les documents de transport concernant le transport de matières dangereuses ;
- L’heure estimée d’arrivée et la position des chauffeurs / camions mise à jour en temps réel. Ces informations sont renvoyées par la plateforme Aeolix sur smartphone qui équipe les chauffeurs ;
- Un calculateur de consommation Co2.
Le travail du Cerema est dans un premier temps de bien comprendre la logique de fonctionnement du port de Bordeaux, des partenaires qui gravitent autour et de faire un diagnostic quant au fonctionnement actuel de la chaîne logistique existante. Par la suite une fois ce diagnostic réalisé et les améliorations à apporter bien définies, un travail de mise en place de plateformes d'échanges de données en lien avec le living lab de Bordeaux sera réalisé en collaboration avec les partenaires Geoloc et Novacom. Une autre mission du Cerema consistera à évaluer le système sur site selon un protocole commun à tous les living Labs.
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