1 février 2018
Plage en érosion au Sénégal
Le Président français, Emmanuel Macron, s'est rendu au Sénégal à partir du vendredi 2 février où la question de littoral est d’actualité. Deux agents du Cerema, présents au Sénégal depuis le 29 janvier dans le cadre du projet WACA de lutte contre les risques littoraux en Afrique de l’Ouest, ont participé à la préparation de ce déplacement.

Une visite préparée avec le Cerema

Le Président français sera au Sénégal à partir du 2 février et consacrera la journée du 3 février aux enjeux littoraux. Il sera accompagné lors de ce déplacement de son homologue sénégalais à Saint-Louis, mais aussi du Président de la Banque mondiale et du ministre sénégalais de l’environnement.

L’ambassade de France, qui prépare la venue du Président, a reçu Fanette Barraquet-Porte et Boris Leclerc, agents du Cerema, afin d’évoquer le rôle de la France dans le cadre du projet WACA [1] et, plus spécifiquement, de connaître les acteurs impliqués et les perspectives.

 

Un séminaire et des visites sur le terrain

Togo plage en érosionAprès s’être rendus à Bohicon au Bénin pour assister, la semaine dernière, au séminaire WACA réunissant les acteurs Béninois, Togolais et la Banque mondiale, les deux agents du Cerema ont pu visiter avec leurs homologues des deux pays les sites à enjeux sur les littoraux. À certains endroits au Bénin, l’érosion côtière est de plus de 20 m chaque année.

Au Togo, les aménagements réalisés au port de Lomé ont contribué à amplifier le recul des côtes, entraînant la disparition de nombreux bâtiments.

 

Rencontre avec le ministre de l’environnement et du développement durable

Au Sénégal, à Dakar, les agents du Cerema se sont entretenus avec Monsieur Mame Thierno Dieng, Ministre de l’environnement et du développement durable. Préoccupé par les effets de l’érosion côtière, le ministre a confirmé la nécessité d’engager des démarches de long terme.

Parmi les pistes évoquées : une réflexion sur l’organisation du ministère et une montée en compétence des agents. Cette montée en compétences serait envisageable avec le soutien du Bureau des Nations unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS). Sur ce point, le savoir faire français est attendu.

Les deux agents sont arrivés le 1er février à Saint-Louis. Des visites sur le terrain sont programmées ainsi que de nouvelles discussions avec les autorités en marge de la visite présidentielle.

 


[1] Le programme de gestion du littoral ouest Africain (WACA), financé par la Banque Mondiale