Environ 100 participants issus d'une quinzaine de pays se sont réunis à Dakar pour le lancement du programme WACA. Cet événement de trois jours a permis d'annoncer le lancement d'un programme d'investissements en faveur de la résilience des côtes. Dans cette perspective, le projet cible six pays d'Afrique de l'Ouest (Bénin, Côte d'Ivoire, Mauritanie, Sao Tomé et Principe, Sénégal et Togo). Les activités du projet sur les sites concernés dans les six pays ciblés bénéficieront directement à environ 200 000 personnes qui vivent le long du littoral et en dépendent pour leurs moyens de subsistance.
100 participants
15 pays
Le 7 novembre 2018
Le premier jour, consacré au lancement de haut niveau de la plateforme WACA, a permis d'exprimer les besoins des pays d'Afrique de l'Ouest et les solutions susceptibles d'être mobilisées. Un volet important du projet est consacré à l'observation et à la compréhension des phénomènes. A cet égard, le Cerema a témoigné de l'expérience française en matière d'observation du trait de côte dans un contexte de mise en oeuvre du réseau national des observatoires du trait de côte. Le Cerema qui pilote la contribution française au projet WACA a également présenté les premières données produites par l'IGN et le Shom. Ces données ont été placées sur un portail Internet qui a permis de constater de manière très visuelle l'importance de l'érosion et de l'urbanisation du littoral du Sénégal, Bénin et Togo. Ce visualiseur a été plébiscité et sera prochainement rendu public. (Photo @Cerema : Présentation du visualiseur cartographique du projet WACA-F par le Cerema).
Les 8 et 9 novembre 2018
Le deuxième jour a vu se concrétiser la signature du partenariat entre le centre de suivi écologique basé à Dakar, pilote de la mission d'observation du littoral ouest africain et de nombreuses autres structures. Ce partenariat est permis par la mobilisation d'environ 1,2 million d'euros par le fonds français pour l'environnement mondial (FFEM).
Pour finir, le troisième jour a permis d'aller constater l'ampleur des phénomènes littoraux sur le site de Bargny. Pendant cette visite, les partenaires du projet FFEM se sont réunis afin d'organiser le lancement des actions. Le Cerema a présenté les premiers éléments d'informations quant à l'intervention des organismes français (BRGM, Cerema, Conservatoire du littoral, EID Méditerranée, IGN et Shom). (Photo @Cerema : Signature du projet FFEM en présence du directeur du CSE et de la représentante de l'AFD à Dakar).
Les échanges vont se poursuivre dans les semaines à venir particulièrement afin de mettre en place des actions de formation à destination des partenaires du projet.
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