Cet article fait partie du dossier : Le Cerema présent lors du lancement du programme WACA à Dakar du 7 au 9 novembre 2018
Voir les 4 actualités liées à ce dossierL'Accord de Paris a mobilisé 195 pays et a été signé, à ce jour, par 177 États. Devant l'ampleur de l'universalité de l'Accord, il a été demandé à tous les pays de participer à l'effort au travers des contributions nationales (Intended Nationally Determined Contributions INDCs). La France a souhaité mettre l’accent sur les actions en lien avec les océans et le littoral.
En Afrique de l’Ouest, le recul du trait de côte, qui s’aggrave dans un contexte de changement climatique, constitue une menace pour les sociétés des pays concernés : les zones littorales y hébergent 31 % de la population, représentant 56 % du PIB.
Le projet de coopération proposée par les quatre établissements publics (SHOM, IGN, BRGM et Cerema) vise à mettre à disposition de pays de la région Ouest Africaine (Sénégal, Bénin, Togo) des données issues des cartes marines, des relevés bathymétriques et des photos aériennes sur plusieurs décennies, dont seule la France dispose et qui sont essentielles à la compréhension de l’évolution du phénomène d’érosion du trait de côte. Seules l’analyse et l’interprétation de ces données dans le cadre de la coopération proposée apporteront aux pays concernés l’appui nécessaire dans la mise en œuvre du programme régional de lutte contre l’érosion côtière.
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