L’auto-diagnostic, modalité optionnelle de l’ancien dispositif, prend un caractère obligatoire, avec une fréquence minimale de mise à jour fixée à 4 ans. Le retour d’expérience a montré combien le remplissage pluridisciplinaire des grilles d’auto-diagnostic facilitait la mise en place d’une démarche partagée autour de la QAI, bien que la mise en place du groupe de travail ne soit pas toujours aisée compte tenu du nombre d’acteurs et de leur différence de perception du bâtiment et de la QAI. L’équipe de gestion de l’établissement, les services techniques chargés de la maintenance, les responsables d’activités des pièces considérées et le personnel d’entretien des locaux sont ainsi invités à réfléchir sur leurs pratiques vis-à-vis de la qualité d’air intérieur. Les grilles, accessibles dans le Guide d’accompagnement à la mise en œuvre de la surveillance réglementaire de la qualité de l’air intérieur permettent de s’interroger sur :
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« l’identification et la réduction des sources d’émission de substances polluantes » ;
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« l’entretien des systèmes de ventilation et moyens d’aération » ;
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« la diminution de l’exposition des occupants aux polluants résultants, notamment des travaux et activités de nettoyage ».