Comment apporter des réponses aux besoins de mobilité des populations rurales ? Quels sont les outils à disposition des acteurs du territoire (élus, décideurs, usagers, associations, entreprises..) pour mieux accompagner la mise en action de solutions de mobilité pertinentes?
65 personnes à Saint Astier, 83 personnes à Lalinde, ont participé dont Madame la Préfète de la Dordogne et les sous-préfets de Bergerac, Nontron et Sarlat. Une forte proportion d’élus (parlementaires, maires ou adjoints, présidents de communauté de communes) étaient également présents.
Le Plan de mobilité rurale a été présenté comme un outil à disposition des acteurs du territoire pour les aider à choisir et à organiser les solutions de mobilité comme réponse aux besoins identifiés. Les grands principes du projet de la loi d’orientation des mobilités (LOM) ont été proposés aux participants sous les angles gouvernance, compétence et financement des actions mobilité.
L’intervention du Cerema, largement appuyée sur la publication Le plan de mobilité rurale – élaboration, mise en œuvre et évaluation publié en juin 2016, portait sur :
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l’animation générale des deux séminaires : construction des éléments de discours et de questionnement des deux tables rondes
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la construction et la présentation de diagnostic flash des mobilités sur les territoires et les présentations des principes du plan de mobilité rurale dans le contexte de construction de la loi LOM
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la mise en perspective de solutions innovantes de mobilité en territoires peu denses et les enjeux de la future LOM sur les territoires peu denses
Ces présentations ont été complétées par des tables rondes au cours desquelles des présentations de retour d’expériences ont été partagées sur les thèmes de la mobilité des jeunes publics (freins et leviers de mobilité par la DDCSPP de la Dordogne), de l’action AGIR abcd à destination des publics fragilisés (via l’action CAR24), de la démarche Vélo électrique du pays de la vallée de l’Isle en Périgord et de l’organisation de l’auto-stop collaboratif sécurisé « Rézo pouces ».
Les réactions des participants ont porté sur l’ingénierie nécessaire à l’accompagnement de ces démarches, sur les moyens de financement pour accompagner les politiques de mobilité sur ces territoires, sur la question de l’échelle territoriale pertinente pour traiter au mieux les besoins de mobilité et sur les infrastructures de mobilité souvent considérées comme inadaptées aux nouvelles mobilités (mobilité actives notamment).
Cette implication territoriale du Cerema s’inscrit dans une dynamique de construction d’une offre de service à destination des territoires peu denses dans un contexte politique national foisonnant sur le sujet (Assises de la mobilité, projet de loi d’orientation des mobilités, démarche French Mobility, appel à manifestation d’intérêt pour les territoires d’expérimentation de nouvelles mobilités durables).