Les dix projets lauréats ont été désignés le 21 novembre 2023.
La réhabilitation de bâtiments construits après 1948, est essentielle dans le cadre de la réduction globale de la consommation énergétique des bâtiments, car ils représentent environ 65 % du parc de logements et leurs performances actuelles présentent une importante marge de progrès.
Encourager la réhabilitation responsable du bâti postérieur à 1948
L’objectif du palmarès est de valoriser des projets exemplaires pour mettre en avant de bonnes pratiques, et de développer une dynamique sur la réhabilitation responsable du bâti contemporain, notamment grâce à un réseau de partenaires (CAUE, fédérations professionnelles…) impliqués dans l’organisation du Palmarès. L'enjeu est de favoriser une approche globale de la réhabilitation des bâtiments, en intégrant quatre grands enjeux :
- La qualité architecturale du projet au service de la qualité et du confort d’usage ;
- Les solutions mises en place pour améliorer la performance énergétique du ou des bâtiment(s), tant au niveau des enveloppes que des systèmes ;
- La démarche environnementale visant à réduire l’impact carbone de la réhabilitation et du bâtiment, notamment à travers des choix de mise en œuvre ;
- La démarche et la méthodologie de projet adoptées, ainsi que le jeu d’acteurs ayant permis le bon déroulement de l’ensemble des étapes du projet de réhabilitation.
Une attention spécifique a été portée aux techniques et matériaux employés, dans une démarche écoresponsable (qualité de mise en œuvre, sobriété carbone, évolution fonctionnelle, qualité d’exploitation / maintenance, coût de la réalisation, etc.).
Le Cerema apporte son expertise pour l’établissement du règlement du palmarès, pour l’évaluation technique des projets, puis pour capitaliser ces retours d’expérience et diffuser les enseignements et bonnes pratiques auprès des acteurs publics et privés. Les premiers retours d'expérience des 19 projets ont été réalisés par le Cerema.
Les objectifs du palmarès des réhabilitations exemplaires de l’architecture de la seconde moitié du XXe siècle :
10 lauréats reflétant la diversité des bâtiments a réhabiliter
Plus d'une centaine de dossiers de candidature a été examinée par le Cerema.
Le jury final, placé sous la présidence de Caroline Poulin, architecte-urbaniste, Grand prix national d’urbanisme 2021, et composé de représentants institutionnels et de personnalités qualifiées, s’est réuni le 7 novembre 2023.
Après des échanges nourris, cherchant l’équilibre entre qualité architecturale, qualité d’usage, performance énergétique, exemplarité de la démarche, faisabilité économique, le jury a souhaité mettre en avant dix lauréats représentatifs des types de bâtiments à réhabiliter aujourd’hui et répartis sur l’ensemble du territoire national. Ces projets lauréats, répartis selon différentes catégories, sont les suivants:
École Nationale Supérieure d'Architecture de Montpellier, Montpellier (34)
Architectes : MAIGNIAL Architectes et associés
- Maîtrise d’ouvrage : ENSAM
- Date de réhabilitation : 2022-2023
- Programme : École nationale supérieure d'architecture
- Catégorie : enseignement supérieur
Construit en 1978, le bâtiment historique de l'école d'architecture de Montpellier, classé D pour les consommations d'énergie et pour les émissions de GES, a bénéficié d'une réhabilitation énergétique et architecturale entre 2020 et 2023. Cette intervention aux objectifs ambitieux devait permettre à de réduire de 60 % les consommations en énergie finale sur l'ensemble du site, incluant deux autres bâtiments érigés au début des années 2000.
Le projet porté par MAIGNIAL Architectes et associés s'est attaché à révéler l'écriture architecturale originelle de l'existant, diluée par des interventions antérieures, tout en accompagnant le bâtiment dans son évolution technique et fonctionnelle. Etant labellisé Architecture contemporaine remarquable (ACR), un Architecte des Bâtiments de France (ABF) a été associé au projet.
Pour atteindre l'objectif de réduction de 60% des consommations énergétiques, des actions sur l'enveloppe du bâtiment principal ont été combinées avec des interventions sur les équipements techniques, permettant ainsi d'améliorer la performance de la production d'énergie, tout en intégrant des sources décarbonées et renouvelables. Une attention a également été portée au confort d'été, afin de rafraichir les bâtiments, de favoriser la ventilation, de gérer les apports solaires au niveau des vitrages.
Les objectifs énergétiques complémentaires de l’opération étaient :
- Améliorer le confort thermique à l’intérieur du bâtiment ;
- Atteindre une étiquette A sur les consommations énergétiques ;
- Atteindre une étiquette B sur l’émission de gaz à effet de serre.
La méthodologie de travail, telle que définie par le maître d'ouvrage, consistait donc à développer un projet global créant des passerelles de conception entre réhabilitation énergétique, réhabilitation architecturale, et prise en compte des enjeux de confort et de santé des usagers. Le tout dans un délai contraint pour la réalisation.
Le pilotage et le suivi des équipements sont réalisés par gestion technique centralisée, et le contrat de maintenance a été revu pour être adapté aux nouvelles installations. A travers le choix d'entreprises locales pour la mise en œuvre, ce projet a aussi favorisé une montée en compétence collective sur la réhabilitation énergétique de bâtiments.
Mouzaïa 58, Paris (75)
Architectes : CANAL Architecture
- Maîtrise d’ouvrage : Régie immobilière de la ville de Paris
- Date de réhabilitation : 2020
- Programme : Résidence étudiants et jeunes travailleurs, ateliers d’artistes et espace de coworking
- Catégorie : Changement d'usage
Conçu par les architectes Claude Parent et André Remondet en 1974, le bâtiment situé au 58 rue de Mouzaïa constitue un exemple remarquable du courant de l’architecture brutaliste à Paris. Il fait partie d'un ensemble immobilier comprenant également le 66 rue de Mouzaïa, qui a fait l'objet d'un important projet de transformation mené par CANAL Architecture et la Régie Immobilière de la Ville de Paris. En parallèle, une démarche de requalification urbaine est menée au niveau du quartier.
La mise en œuvre de cette opération repose sur le principe de décote "Duflot", un dispositif instauré en 2013 qui permet la mobilisation du foncier public en faveur de la production de logements sociaux. Ainsi, les anciens bureaux de la Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales (DRASS) ont été transformés en un programme mixte comprenant une résidence pour étudiants et jeunes travailleurs, des ateliers d'artistes et des espaces de coworking.
L'objectif du projet mené par l’atelier Canal était de mettre cet immeuble aux normes thermiques, acoustiques et de confort, afin d'accueillir du logement, les ateliers d'artistes et espaces de coworking, tout en préservant les différentes traces du passé qui ont marqué le site et en révélant la valeur patrimoniale de cette architecture brutaliste, remarquable bien qu’oubliée.
Une grande attention a été apportée à la phase d'études et de diagnostic. Un diagnostic approfondi de l'existant intégrant la réparation des surfaces de maçonneries endommagées, puis un diagnostic patrimonial ont été complétés par une consultation des archives et des sources historiques, des prélèvements des bétons et des analyses par des laboratoires spécialisés, la mise en œuvre de tests de nettoyages, ainsi que de nombreuses investigations constructives. L'observation approfondie de l'enveloppe du bâtiment a permis à l'atelier Canal de retracer le processus de conception des modules de façade d'origine en béton.
Parmi les éléments notables de la mise en œuvre :
- Une isolation par l'intérieur pour préserver les façades,
- Remplacement des encadrements de fenêtres en PVC par du chêne.
- Traitement des façades d’architecture brutaliste, dont les éléments de béton préfabriqués étaient très dégradés, avec 8 mois d'essais pour déterminer le bon dosage de béton par GTM Bâtiment.
- Conservation de près de la moitié des peintures murales laissée lors du squattage du site.
Centre d'art et de rencontres, Ugine (73)
-
Architectes : Lis & Daneau Architectes
- Maîtrise d’ouvrage : Commune d'Ugine
- Date de réhabilitation : 2019
- Programme : Centre d’art
- Catégorie : Changement d'usage
Ce projet de transformation porte sur l'ancienne église du Sacré-Cœur construite à Ugine, une commune industrielle savoyarde d'environ 7 000 habitants, en 1959 par l'architecte Claude Fay, au sein d'un nouveau quartier proche de l'usine de métallurgie. L'intervention subtile et minimaliste de la jeune agence Lis & Daneau Architectes en 2019 a permis de redonner vie à ce bâtiment qui était resté désaffecté pendant de nombreuses années. Ainsi, l'église a été transformée en un centre d'art contemporain.
Lors de l'appel d'offres certains lots sont restés sans réponse, parfois en raison de l'originalité du projet : la maîtrise d'œuvre a donc expliqué le projet aux entreprises. Lors de la mise en œuvre, les entreprises locales se sont fortement engagées dans le projet qu’ils se sont approprié, les artisans ont ainsi fait progresser le projet par leur savoir-faire. Ces échanges ont été très bénéfiques à l’aboutissement du projet.
Les interventions sur le bâtiment sont réversibles. L'espace intérieur a été recomposé avec la création d'une structure abritant l'éclairage, le chauffage et l'isolation acoustique, ce qui a aussi redonné une échelle humaine à cet espace. La ventilation est naturelle, avec un renouvellement de l'air par la partie haute de la toiture.
Le bâtiment était à l'origine non isolé et non chauffé : la gestion thermique a été réduite au minimum, avec des radiants électriques dissimulés dans la structure, seule l'ancienne sacristie a été mis aux normes RT2012 car elle accueille un travailleur à temps plein.
Le projet étant évolutif pour s'adapter aux besoins, le dialogue constructif entre maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre se poursuit. Le lieu accueille depuis des événements et expositions en lien avec le territoire.
85 rue Petit, Paris (75)
-
Architectes : Encore Heureux Architectes
- Maîtrise d’ouvrage : SNC Emerige
- Date de réhabilitation : 2021
- Programme : Logement
- Catégorie : changement d'usage
Situé au cœur de l'îlot du 19e arrondissement de Paris, cet ancien garage automobile, érigé en 1968, a été transformé en un immeuble d’habitations de 75 logements. À l'origine, cette construction abritait un garage Renault, comprenant un showroom, des bureaux, ainsi que de nombreuses places de stationnement. Le projet conçu par l’agence d’architecture Encore Heureux consiste en une démolition partielle et une adaptation lourde de la structure pour accueillir 5 000 m² de logements aux espaces spacieux, chacun bénéficiant d'un espace extérieur privatif.
Les 2 étages bas (RDC et R+1) avaient une grande hauteur sous plafond alors que les 4 étages supérieurs étaient des parkings. Ces 4 étages ont été transformés en 3 étages en recréant des planchers intermédiaires. L’ensemble des structures verticales en béton ont été conservées, évitant ainsi 7000 tonnes de gravats. Les bardages et menuiseries sont en bois, les garde-corps en aluminium.
Outre les travaux d'amélioration énergétique réalisés sur les deux édifices, le confort d'usage des logements a été optimisé par la création de 38 balcons intégrés aux façades, élargissant ainsi les espaces de séjour et les chambres.
Résidence Montera-Gabon, Paris (75)
Architectes : François Brugel Architectes Associés
- Maîtrise d’ouvrage : Paris Habitat
- Date de réhabilitation : 2022
- Programme : Logement social
- Catégorie : grand programme de logements
Située dans le 12e arrondissement de Paris, la résidence Montera Gabon est composée de deux bâtiments abritant 106 logements sociaux. Le projet de réhabilitation, conduit par François Brugel Architectes Associés, visait à inscrire cette construction de 1957, dans une nouvelle trajectoire environnementale et énergétique, ainsi qu'à améliorer la qualité d'usage des logements.
Le bâtiment a fait l'objet au cours du temps de nombreuses rénovations partielles qui ne répondaient ni aux objectifs environnementaux actuels ni aux attentes de confort contemporaines. D'autres problématiques telles que les surfaces des séjours de certains appartements, l'absence d'ascenseurs, la vétusté des parties communes et équipements techniques, ont été identifiées.
Après une phase de consultation des occupants, des diagnostics techniques ont été réalisés par le maître d'ouvrage et l'AMO, puis l'architecte a été désigné pour la conception- réalisation et a démarré les études en 2019.
Le chantier devait être réalisé en site occupé, pour un programme de travaux en plusieurs étapes:
- Mise aux normes sanitaires avec notamment une opération de désamiantage
- Amélioration thermique de la résidence (isolations des façades et pignons, remplacement des portes et menuiseries, rénovation des équipements)
- Renforcement du confort des logements (agrandissements de séjours, création de 38 balcons intégrés à la structure du bâtiment)
- Amélioration de la qualité de service (accessibilité, requalification des parties communes)
Symbiose, Nantes (44)
Architectes : Claas Architectes
- Maîtrise d’ouvrage : Nantes Métropole Habitat
- Date de réhabilitation : 2022
- Programme : Logement social
- Catégorie : Grand programme de logements
Cet immeuble, construit dans les années 70 et comprenant 24 logements sociaux, a fait l’objet d’une réhabilitation thermique et d’une surélévation avec la création d'une serre maraîchère visant développer une activité d'agriculture urbaine. Le projet Symbiose, porté par Nantes Métropole Habitat et conçu par Claas Architectes, est un projet expérimental. Il avait pour objectif d'exploiter le potentiel solaire des toitures en y intégrant des serres bioclimatiques pour l'agriculture urbaine conçues pour capter l'énergie solaire, préchauffer l'eau chaude sanitaire du bâtiment et offrir de nouveaux espaces aux résidents.
Le chantier a été réalisé en site occupé, et comprenait aussi un volet isolation par l'extérieur et l'amélioration des parties communes. L’opération a ainsi permis d’engager la réhabilitation thermique des 24 logements, d'embellir les parties communes et d'installer un ascenseur. Des animations sont organisées à la serre pour permettre aux habitants de l'immeuble et du quartier de profiter de l'espace et de se rencontrer.
Chalet, Bolquère (66)
- Architectes : BAST
- Maîtrise d’ouvrage : Propriétaires habitants
- Date de réhabilitation : 2022
- Programme : Habitat individuel
- Catégorie : habitat individuel
Située à 1700m d’altitude, ce chalet de Cerdagne avait été construit dans les années 1960 pour être une maison de villégiature. Le projet élaboré par le BAST (Bureau Architectures Sans Titre) a proposé une réorganisation de ce vaste espace habitable afin d'y aménager une unité de vie au rez-de-chaussée, comprenant de nouveaux espaces à usages indéterminés entre intérieur et extérieur.
Au-delà de cette réorganisation, l'objectif du projet, conçu avec un ingénieur thermique, était d'améliorer les performances thermiques et énergétiques du bâtiment.
L'ensemble du rez-de-chaussée a été agrandi par l'ajout d'une galerie thermique vitrée devant les parois de granit. Cet espace non chauffé a été conçu pour jouer un rôle d'isolation thermique par l’extérieur. Une extension à ossature mixte bois - acier avec des sols et plafonds en panneaux de contreplaqué filmé joue un rôle d'isolation thermique.
Tour Ravel, Sarcelles (95)
-
Architectes : EQUATEUR
- Maîtrise d’ouvrage : CDC Habitat
- Date de réhabilitation : 2018
- Programme : Logement social
- Catégorie : grand programme de logements
Construite en 1959 par Jacques Henri-Labourdette, la tour Ravel accueille 56 logements sociaux répartis sur 14 étages, ainsi que 3 commerces au rez-de-chaussée. Le projet mené par l'agence EQUATEUR visait à atteindre des objectifs thermiques et acoustiques ambitieux tout en préservant l'architecture originelle de ce repère urbain dominant la gare de Garges-Sarcelles.
Le diagnostic technique a confirmé le bon état de la structure et la vétusté de nombreux composants.
L'intervention proposait une réhabilitation complète, comprenant notamment une reconfiguration du rez-de-chaussée avec la création de sas, une isolation thermique ayant nécessité une dépose des anciennes façades, une rénovation des pièces humides et un raccordement au réseau de chaleur urbain.
Le chantier a été réalisé en site occupé. Les nouvelles façades préfabriquées sont faites de panneaux composites constitués de lames de bois (bois lamellé-croisé), de films d’étanchéité (pluie et vapeur), d’isolant (laine de roche) et d’un bardage de plaques d’acier recyclé (blanches ou bleu foncées). Les nouvelles menuiseries sont en PVC, montées en atelier.
Concernant l'énergie, le passage au chauffage par réseau de chaleur, la redéfinition du passage des gaines et l’individualisation des charges d’énergie ont largement facilité la gestion du bâtiment. La valeur verte du bâtiment a augmenté de 68% par rapport à l’état initial grâce à la réhabilitation.
Port Gallice, Juan-les-Pins (06)
-
Architectes : Atelier d’Architecture Philippe Prost
- Maîtrise d’ouvrage : SAS Gallice 21
- Date de réhabilitation : 2022-2024
- Programme : Équipement du domaine public portuaire
- Catégorie : création d'espaces publics
Aménagé en 1967 par Guillaume Gillet, le port de Gallice est situé à Juan-les-Pins, au bord de la mer Méditerranée. Ses deux bâtiments en béton armé s’inscrivent dans la topographie existante du site. La réhabilitation complète de ces édifices visait à révéler et renforcer les qualités bioclimatiques de l’architecture moderne d’origine, typiquement méditerranéenne.
Le projet mené par l'Atelier d'Architecture Philippe Prost a totalement restructuré le bâtiment, végétalisé et aménagé le toit-terrasse, autrefois recouvert de gravillons, pour créer un jardin public en belvédère qui allie l’espace naturel à l’espace maritime. Les abords ont également été désimperméabilisés.
Sur les aspects thermiques, une attention spécifique a été portée à la question du confort d'été. L’enveloppe thermique du bâtiment a été réhabilitée avec de la laine de bois, des façades menuisées en bois et une isolation complémentaire de la toiture sous végétation. Les équipements techniques ont été remplacés, avec notamment la mise en place d’un système à débit de réfrigérant variable (DRV), assurant la production calorifique et frigorifique.
École Jacques Gilbert-Collet, Chevilly-Larue (94)
-
Architectes : croixmariebourdon architectes associés
- Maîtrise d’ouvrage : Ville de Chevilly-Larue
- Date de réhabilitation : 2022
- Programme : École maternelle
- Catégorie : création d'espaces publics.
Ce projet concerne la réhabilitation thermique d'une école maternelle située à Chevilly-Larue. L'école Jacques-Gilbert Collet, construite au début des années 1990, présentait des qualités architecturales et fonctionnelles remarquables, bien que sa complexité morphologique et son abondance de surfaces vitrées généraient un inconfort thermique important.
Le projet de réhabilitation mené par l'agence Croixmariebourdon architectes associés avait pour ambition de répondre à ces problématiques en déployant un nouveau dispositif d’inspiration bioclimatique. Un diagnostic approfondi du bâtiment a été réalisé et a permis d'identifier les éléments à conserver en l'état ou à réparer.
Les travaux visaient des solutions passives : redimensionnement des surfaces vitrées, conception d'une nouvelle enveloppe perforée protégeant du soleil, et création d'un auvent enveloppant l'ensemble du bâtiment. L'isolation par l'extérieur et le remplacement du système de chauffage ont permis de réduire de 70% la consommation énergétique.