26 juin 2024
Place publique aménagée avec des gradins et une bibliothèque ouverte
Place Guichard à Lyon - CR Cerema
Le changement climatique et les limites planétaires nous mettent au défi d’aménager le territoire aujourd’hui tout en ménageant demain, interrogeant ainsi l’opportunité et l’équilibre même de certains projets d’aménagement. Dès lors faut-il tout reconfigurer ou rediriger voire arrêter? Et dans quelles conditions ? C’est à ces questions que nous avons réfléchi collectivement, pour apporter témoignages, éclairages d’experts et propositions lors de l’atelier-débat organisé le 16 mai 2024 au sein de la communauté Quartiers de Demain.

Cet atelier débat était le 5e organisé dans le cadre de la communauté d'échanges "Quartiers de demain"

Les ateliers débats sont des rendez-vous réguliers qui permettent de réfléchir collectivement à une problématique d’actualité concernant l’aménagement opérationnel, et d’échanger sur les innovations et solutions possibles pour y répondre. 

Ce webinaire qui a réuni 96 participants était proposé sur la plateforme collaborative Expertises.territoires, dans la continuité des 3 premiers ateliers-débats qui portaient sur les sujets suivants : 

  • ville ludique
  • densité désirable
  • décarbonation / aménagement
  • santé et aménagement

 

RENONCEMENT, POURQUOI EN PARLER ? 

Tiers-lieu à Pantin La Cité Fertile - Arnaud Bouissou TERRA

Aborder le sujet du renoncement à l’échelle de l’aménagement urbain était un pari avec une thématique d’actualité et un vocabulaire qui interpelle bon nombre d’acteurs.

L’aménagement opérationnel consiste en une action volontaire d’organisation et d’équipement de l’espace. Il établit un cadre et une structure pour permettre la réalisation d’un projet urbain qui comprendra l’installation et le développement de diverses fonctions sur le territoire. (Site Outils de l’aménagement)

Aujourd’hui, l’acte d’aménager fait face à de nombreuses incertitudes et risques croissants liés au changement climatique et aux limites planétaires. Les acteurs concernés envisagent leurs projets en tenant compte autant que possible de ces défis sans pour autant toujours trouver des solutions adaptées. 

  • Quelle opportunité et quel équilibre des projets d’aménagement face aux crises et incertitudes? 
  • Faut-il renoncer à des projets déjà engagés ? A quelles conditions ? 
  • Renoncer veut-il dire arrêter, ou faire autrement ? 
  • Si aménager implique "la réalisation d’un projet", est-ce que renoncer c’est encore (a)ménager ?
     

Autant de questions qui ont été le point de départ des réflexions de cet atelier débat, avec pour objectif de donner la parole aux élus, aux concepteurs et aux aménageurs pour débattre et apporter leurs points de vue sur ce sujet. 

Ces échanges, alternant des présentations avec des temps plus interactifs avec les participants, ont permis de favoriser le débat. L’objectif n’étant pas d’apporter des réponses définitives, (d’autant que relativement peu de retours d’expérience sont documentés) mais de défricher ce sujet en croisant les regards du terrain, enrichis par la parole de chercheurs.

 

Alexandre Monnin, Professeur à l’ESC Clermont Business School en redirection écologique et design et auteur de "Politiser le renoncement", a ainsi pu préciser le cadre opérationnel et conceptuel de la redirection écologique dans lequel s’inscrit le renoncement. 

 

Comme l’a souligné Alexandre Monnin, les institutions, les organisations comme les territoires - faisant face à des enjeux inédits et multiples – vont de plus en plus devoir faire des choix en veillant à maintenir les conditions d’habitabilité de la Terre. Face à ces enjeux, deux questions fondamentales se posent : "à quoi serons-nous forcer de renoncer pour nous adapter ? Et à quoi faudrait-il choisir de renoncer pour atténuer les pressions d’ores et déjà exercées ?" 

 

Ces préoccupations sont croissantes comme en témoigne le récent rapport du Sénat "Engager et réussir la transition environnementale de sa collectivité" de novembre 2023, mais également les acteurs de terrain rencontrés lors d’événements dédiés à la redirection écologique. Point de vue partagé par les participants de l’atelier qui s’approprient largement le terme de renoncement, tout en lui reconnaissant cependant une forte dimension encore taboue (voir sondage ci-dessous).

 

On pourrait expliquer ce tabou par une problématique majeure soulevée par Alexandre Monnin : "comment opérer ces arbitrages pour que les redirections soient anticipées, démocratiques et non brutales ?". Dans ce processus, la compréhension des attachements (qui peuvent être volontaires/ involontaires, conscients/ inconscients), et de leur sociologie est centrale pour comprendre nos relations aux territoires, qu’elles soient affectives, symboliques ou matérielles. 

Alexandre Monnin a notamment illustré ces propos avec des exemples, comme celui du Pays de Fayence où le village de Seillans a choisi d’adapter son urbanisme à la capacité en eau limitée du territoire, et non l’inverse. Ces redirections ne sont pas à percevoir comme des échecs, mais plutôt comme des démarches pionnières et inspirantes faisant références.

Le renoncement mérite, en effet, d’être une question posée à part entière et non seulement documenter, analyser les dizaines de renoncements territoriaux d’ores et déjà identifiés, mais aussi  apporter éclairages et appuis aux acteurs territoriaux qui sont en train de se poser les mêmes questions. 

 

Intervention d'Alexandre Monnin :

RENONCER OU REDIRIGER ? 

Saint-Martin de Ré - Christophe Cazeau TERRA

Si Alexandre Monnin rattache la notion de renoncement à celles, plus positives de redirections, pionnières et inspirantes, c’est également le cas de la majorité des participants. La notion de renoncement semble plus volontiers rattachée à celles de bifurcation, redirection, résilience (notions plutôt connotées positivement, avec l’idée de rebond, de dynamique, de posture active) plutôt que celles d’abandon ou dés-attachement (plus négatives, pouvant apparaître comme plus subies). 

Cette double face entre vécu de perte ou de libération est mise en exergue par le psychologue Alexandre Sinanian (*). 

Celui-ci rapproche la notion de renoncement d’un vécu d’amoindrissement : renoncer c’est se "dessaisir", "désinvestir" et par là même laisser des parties de soi. Ce phénomène crée dès lors un sentiment d’impuissance, d’insécurité qui doit être accompagné. "Assurer la continuité dans le changement, pour éviter la rupture et être en mesure, émotionnellement de garder une unité psychique", ce mécanisme vrai à l’échelle de la psychologie d’un individu peut se transposer à l’échelle d’un territoire, le psychologue nous invite ainsi à penser cette transition par l’action, par le mouvement : un renoncement qui ne serait pas subi mais comme une libération. 

 

 

Plus encore, le renoncement peut être également vu comme un "dégagement", actif et dynamique face à des "aberrations", injonctions à s’affranchir des limites matérielles, tyrannies du désir qui nous "épuisent" et nous "détruisent". Anticiper, donc, le renoncement pour ne pas le subir, car nous y seront contraints. Et, Alexandre Sinanian nous le rappelle, nous le vivons finalement déjà, en composant dans des cadres normatifs, des règles sociétales qui contraignent nos pulsions. Si nous acceptons d’y renoncer c’est que nous y gagnons quelque chose de "plus grand" : la possibilité à l’autre d’exister, la sécurisation du collectif, la reconnaissance mutuelle du groupe. Et c’est dans ce groupe, ce commun, "la polyphonie des voix" que le psychologue nous invite à construire de nouvelles façons de d’aménager, d’habiter l’espace et donc de penser. 

Cette dynamique est déjà incarnée à ses yeux par les territoires, dans ce qu’il qualifie de "matrice expérientielle" qui donne à voir le processus de changement et qui rend actif les individus : que ce soit dans le mouvement d’arrêt de construction d’un quartier (comme à Caen) ou le mouvement de déplacement pour un endroit plus sécurisé (comme à Miquelon). Projets qui, selon lui, mériteraient d’être plus fortement médiatisés. 

 


 Car en effet,  grands sont les besoins de creuser, échanger, décortiquer des cas concrets de renoncement.  

Intervention d'Alexandre Sinanian :

 

Emmanuel Renard, Vice-président en charge de l’aménagement et du foncier de la communauté Urbaine de Caen la Mer et Thibaud Tiercelet, directeur général Caen Presqu’île.

Le projet urbain Caen Presqu’île situé sur la commune de Caen, qui allait entré en phase opérationnel en 2023 a été mis en pause afin de tenir compte des nouvelles données sur la hausse attendue du niveau de la mer. Les élus ont décidé d’abandonner le projet initial et réfléchissent désormais à un urbanisme transitoire pour les 30 ans à venir en parallèle d’une réflexion plus globale sur la résilience à l’échelle plus large de l’estuaire de l’Orne.
 

Retours d'expériences : ils et elles ont renoncé

Le nouveau bassin de Caen Presqu'île

Le projet initial : 

Le projet urbain de la Presqu’île était initialement prévu sur 300 hectares sur les communes de Caen, Mondeville et Hérouville Saint-Clair. Le projet était une opportunité pour le territoire de Caen la mer de se reconnecter à son identité maritime en valorisant un site autrefois industriel, à quelques pas des centres-villes et des axes structurants de transports. Le projet répondait à des enjeux forts de recyclage des espaces délaissés et de limitation de l’étalement urbain. Le secteur des nouveaux bassins représentait un périmètre d’une trentaine d’hectares avec avec 2300 logements et 35 000 m² d’activités, avec l’opportunité de créer l’équivalent d’un 13e quartier pour la ville de Caen. 

Ce projet d’ampleur est réfléchi depuis une dizaine d’années et fédère de nombreux acteurs. Le site est situé à 15 km de l’embouchure de la mer. Or s’il y a bien des réflexions engagées concernant le recul du trait de côte ou sur l’amplification des phénomènes exceptionnels, il manquait des données sur l’impact sur les fonds d’estuaires comme à Caen. 

Légende : projet envisagé à l’origine


Le déclencheur : mars 2023 et les nouvelles données du GIEC 

Avec les données actualisées du GIEC, le directeur de la SPL s’est inquiété de cette constante éléva-tion du niveau de la mer. Il ne lui paraissait plus possible de penser le projet sans tenir compte de toutes ces incertitudes et cemalgré l’obtention de toutes les autorisations administratives et l’attribution prochaine des premiers fonciers allaient être attribués aux promoteurs.

Il a donc alerté les élus qui ont décidé qu’il était de leur responsabilité de mettre en pause le projet dans un premier temps, pour disposer d’informations suffisantes avant de prendre une décision définitive. Les travaux menés par les experts ont montré que le quartier ne serait pas concerné uniquement par un évènement exceptionnel tous les 10 ou 20 ans mais que le quartier serait inondé plusieurs fois par mois dans 50 ans.  

 

 

Aujourd’hui, le mot "pause" est écarté, et le projet initial est abandonné.  L’impact du changement climatique se pose ici de manière concrète et pragmatique et engage la responsabilité des acteurs et à une échelle territoriale plus large. Il ne s’agit pas de laisser la zone en friche, mais le projet est réfléchi différemment. Les élus n’ont pas souhaité laisser des risques supplémentaires à leurs successeurs et surexposer les populations présentes et à venir. Maintenant l’enjeu pour le territoire est d’élaborer une stratégie de résilience à l’échelle de l’estuaire et de réfléchir collectivement aux aménagements transitoires pouvant être installés sur la ZAC.

Intervention de Thierry Thiercelet :

Le village de Miquelon

 

 

Laurent Pinon, Architecte-Urbaniste, Directeur de l’agence Métamorphoses Urbaines, et maitre d’œuvre urbain du projet de Miquelon. 

Le village de Miquelon, territoire insulaire situé en Sud Arctique et regroupant 600 habitants, est directement menacé par les effets du changement climatique. Après un processus inédit mêlant une réflexion partagée et co-construite de plus de deux ans, les habitants se préparent à déménager. 

 

Intervention de Laurent Pinon :

Les ateliers

Dépasser l’idée d’un point de non-retour :  Quels déclencheurs du renoncement ? et sous quelles conditions ?    

Dans les échanges, un consensus semble apparaître rapidement : le renoncement résulte d’une confrontation à la réalité, d’une prise de conscience qui implique un changement de perspective, souvent avec un sentiment d’urgence. Catastrophes et crises, ressources de plus en plus limitées dans un monde fini, changement climatique et déclin de la biodiversité... La liste est longue. Pour arriver à ce constat et prendre une décision, il est nécessaire de disposer de diagnostics fiables et de données qui mettent en perspective la pertinence ou la faisabilité du projet dans son contexte géographique et socio-économique, et de les actualiser régulièrement. 

Mais la donnée ne suffit pas pour choisir de "faire demi-tour", ou de faire autrement. Le vécu immédiat ou l’illustration concrète des risques ou phénomènes sont des clés pour permettre de s’extraire des dynamiques qui poussent à poursuivre tout projet initié, notamment lorsque des actifs ont été déjà engagés. Les territoires particulièrement exposés - littoraux avec le recul du trait de côte et la submersion, territoires de montagne où le climat et les risques changent rapidement - semblent ainsi être des scènes privilégiés d’expérimentation du renoncement. 

Dans le cas d’un abandon ou d’une transformation de projet pour des raisons liées au futur plus ou moins proche, les récits prospectifs peuvent être "déclencheurs" dans le chemin du renoncement. Levier de transformation, voire de renoncement, à condition d’être transmis, compris et intégrés par le collectif de décision, ou par un collectif qui pourrait faire pression sur le porteur de projet. Le facteur humain et le portage politique sont ainsi essentiels pour franchir cette étape du renoncement, que le projet soit controversé ou non, que le renoncement soit progressif, partiel ou total, soudain. Il s’agit à la fois d’être convaincu et de convaincre, de parler de solutions alternatives et concrètes plutôt que d’abandon simple, et d’organiser collectivement la décision de renoncer et sa concrétisation.

 

Embarquer pour ne pas braquer : quelles conditions et modalités de mobilisation collective et démocratique ? 

Construire un collectif, associer les acteurs et citoyens, assurer une certaine mobilisation autour de la transformation du projet est ainsi ressorti comme une clé de réussite, pour arriver à la "bonne décision", et permettre sa plus large compréhension. Une démarche de participation doit permettre d’identifier les attachements réels, au-delà des besoins devinés ou projetés par le porteur de projet. Certaines priorités des habitants, notamment, peuvent infléchir la réponse d’aménagement. Une prise de recul par et pour les bénéficiaires du projet permet aussi de cartographier les renoncements induits ou déjà à l’œuvre, et repenser le projet à l’aune d’une justice sociale et territoriale. 

La co-construction peut aussi passer par une médiation pour identifier précisément les coûts et bénéfices de cette décision pour chaque acteur, s’assurer du partage de la décision et d’anticiper les éventuels outils économiques ou réglementaires à mobiliser. Il faut ainsi prendre le temps de la concertation, et l’intégrer au phasage de l’aménagement. La démarche "Eau FuturE" par le Grand Lyon a été citée en exemple (reprise en régie de la gestion du réseau d’eau potable).

Plutôt qu’anxiogène et individuel, le renoncement peut s’appuyer sur l’espoir et la structure d’un collectif, écouter les peurs et les besoins pour identifier les moyens à mettre en œuvre pour atteindre un objectif rêvé ensemble. Au-delà du politique, les mobilisations citoyennes sont à la fois un facteur de déclenchement pour le renoncement, mais également un espace de création de ce collectif, d’un projet et d’une vision partagée (ex des Lentillères à Dijon ).

Les débats ont mis en lumière le besoin de formation pour cultiver les compétences de l’accompagnement au changement, et sur la construction des récits. 

Enfin, ce choix de société passe nécessairement par le faire, le possible, dans un contexte de ressources limitées, de contraintes et d’incertitudes. Réinventer les pratiques opérationnelles et expérimenter dans ces nouveaux cadres apparaît comme une condition essentielle pour permettre le renoncement. 

 

Réécrire les règles : transformer les processus opérationnels et les pratiques professionnelles

Le renoncement challenge l’organisation parfois "linéaire" de la chaîne opérationnelle, qui doit être agile et sortir de la vision "plan masse" trop rigide. Le phasage du projet doit pouvoir permettre une réflexion dynamique, au fil des évolutions et des nouvelles données acquises sur le périmètre et les aménagements visés. Une vision prospective à long terme permet d’anticiper et favorise les prises de décision au bon moment, notamment dans un raisonnement à bilan et coûts globaux comme pour le cas de Miquelon. La vision consolidée de tous les investissements à l’échelle des villages ont permis de relativiser les actifs "perdus", et apaiser les débats. Là encore, un risque imminent ou déjà quantifié facilite l’analyse coût-bénéfice. 

Pour transformer les pratiques professionnelles, associer tous les acteurs de la chaîne opérationnelle en amont permet de définir les responsabilités de chacun. Établir et mettre en œuvre de nouvelles méthodes de travail passent ainsi par la contractualisation. Doit-on alors reformater les statuts de certaines sociétés publiques locales ? Prévoir des clauses pour permettre l’actualisation des cahiers de prescription au fil de l’eau ? Que faire alors avec les marchés publics existants ? 

Pour intégrer cette nécessité d’évolution au fil de la vie du projet d’aménagement, le planning doit intégrer des temps assumés de (re)questionnement : obligation de mener un diagnostic de vulnérabilité, audit pour vérifier la convergence du projet avec les politiques actuelles si le projet est trop ancien, mise à jour de certains diagnostics, budget conditionnel à réviser, etc.

Finalement, les exemples partagés pendant l’atelier-débat révèlent que certaines transformations de la ville et des pratiques d’aménagement ont pu être perçues initialement comme des pratiques de renoncement , comme par exemple la piétonisation des centres-villes. Choisir, c’est aussi renoncer, et faire projet d’aménagement est un continuum de choix de société qui priorise certains critères et objectifs. Le risque a toujours été et restera, dans une certaine mesure, une composante essentielle pour les aménageurs, il est donc logique que le changement climatique et les défis qui en découlent impliquent une transformation des pratiques. 

Mais l’intégration de l’incertitude n’est pas un risque comme les autres et nécessite la transformation des pratiques d’aménagement.

Pistes pour la suite :

Ces débats, riches de questionnements ont permis de clarifier la notion de renoncement et ce qu’elle implique, mais aussi de poser un certain nombre de besoins comme jalons nécessaires pour avancer . Ces échanges ont vocation à se poursuivre pour comprendre comment les projets, les ac-teurs s’en emparent à l’échelle du quartier et des opérations d’aménagements. 

D’ores et déjà, plusieurs propositions  : 
  • Pour approfondir la notion du renoncement et continuer à se former,  nous avons  partagé, lors de l’atelier, des ressources qui traitent du sujet et que nous vous invitons à parcourir (cf ressources du klaxoon )
  • Pour échanger, partager retours d’expérience et questions, nous vous invitons à rejoindre la communauté Quartiers de Demain sur Expertises.Territoires
  • Pour s’orienter, se guider : Comment anticiper des renoncements, et se donner les moyens de rediriger ? Quels outils pour questionner mon projet d’aménagement ? 

(*) Alexandre Sinanian, psychologue clinicien, docteur en psychopathologie, co-fondateur du  Cabinet Prac-tice, Chercheur associé au Laboratoire PCPP, Université Paris Cité. 
Il mène plusieurs travaux sur la crise écologique d’un point de vue psychologique. Il est ainsi co-auteur de "Clinique des renoncements écologiques : chronique de la fin d’une illusion" et du dossier "Penser la crise écologique" publié dans le journal des psy. 

 

Dans le dossier Un groupe collaboratif pour réfléchir aux quartiers de demain

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