Il convient de garder à l’esprit que l’indication des itinéraires et le repérage dans l’espace des piétons ne passe pas nécessairement par cette signalisation. En effet, on constate trop souvent un encombrement de l’espace par une multitude de panneaux et supports divers, pas toujours esthétiques et harmonisés, au point que parfois on peut considérer que la signalisation est noyée dans un bruit visuel.
C’est pourquoi il est nécessaire de mener une réflexion en amont sur les besoins réels de jalonnements et leurs articulations avec les possibilités offertes par exemple par le mobilier urbain et notamment les signalétiques existantes aux abords des stations de transports en commun. En général, l’exploitant de ces derniers utilise une signalétique propre que le jalonnement piétonnier ne fait que compléter.
Rappelons, que comme tout jalonnement, celui à l’attention des piétons doit faire l’objet d’une étude (Schéma directeur) afin de recenser les besoins et d’y répondre au mieux.
Une concertation est nécessaire afin d’obtenir un bon recouvrement des aires traitées par les différentes institutions, d’harmoniser les matériels et d’éviter les redondances.
Rappelons également les différents outils réglementaires de signalisation permettant de se repérer : le jalonnement général pour les véhicules, les plans de ville et les plaques de rues.
La légalisation du jalonnement piéton n’est pas une incitation à démultiplier les panneaux présents sur le terrain, mais vise bien à compléter la boite à outils des collectivités pour développer la marche en toute sécurité juridique.