Les ponts métalliques bien entretenus, des ouvrages qui durent
Les ouvrages métalliques et mixtes sont une partie importante des ponts de France, encore plus pour les voies ferrées que pour les voies routières. Les ouvrages ont des faiblesses particulières liées à leur conception et aux matériaux utilisés pour leur construction. Dans tous les cas, leur durabilité est très fortement liée à la qualité des opérations de maintenance.
Les ouvrages métalliques sont principalement sensibles à la corrosion favorisée par l'eau et la fatigue du métal, des phénomènes qui sont maîtrisables, sauf erreur de conception initiale manifeste, dès lors qu’ils sont correctement pris en compte dans les opérations de maintenance. Bien entretenus, les ouvrages peuvent s’inscrire dans la durée, certainement bien au-delà de la durée de vie théorique de 100 ans sous-jacente à la réglementation relative à la conception des ouvrages neufs.
Le fascicule évoque les différents types de ponts métalliques, leur structure, les systèmes de protection, avant d'exposer les causes et la natures des désordres identifiés sur ces structures, ainsi que les méthodes de surveillance et d'entretien.
Les bonnes pratiques pour mieux gérer ce patrimoine
Ce fascicule vise à aider les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’oeuvre à optimiser la gestion de leur patrimoine au travers de bonnes pratiques professionnelles.
Il concerne les ossatures métalliques en alliage de fer, fonte, fer puddlé, et acier, utilisées dans les ponts et passerelles pour leurs tabliers, qu’ils soient entièrement métalliques ou combinés à d’autres matériaux comme le béton et la maçonnerie : le fascicule aborde ainsi le cas des ponts à ossature mixte acier-béton comme celui des ponts à poutrelles enrobées.
Ce document a été rédigé par un groupe de travail comportant des membres appartenant aux directions interdépartementales des routes, aux services du réseau des organismes scientifiques et techniques du ministère en charge de l'environnement, à la RATP et à la SNCF. Son contenu a été validé par le comité de pilotage de l’Instruction technique pour la surveillance et l’entretien des ouvrages d’art dans lequel sont représentés :
- le ministère (DGITM/DIT) ;
- les directions interdépartementales des routes (DIR) ;
- les collectivités locales ;
- le réseau scientifique et technique (Cerema, IFSTTAR) ;
- des maîtres d’ouvrage d’infrastructures ferroviaires (SNCF-Réseau, RATP).