Débutée en mai 2017, l’étude a porté sur 5 années, entre 2012 et 2016, à partir des bulletins d’analyse d’accident corporel de la circulation, renseignés par les forces de l’ordre. Un référentiel a été élaboré pour faire des comparaisons avec les données du département. Celui-ci correspond aux départements ayant un volume de population de jeunes personnes comparables et un profil de sécurité routière similaire, selon le bilan annuel de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) de 2011.
Des premières comparaisons, il est apparu que le nombre d’accidents mortels, en Saône-et-Loire ainsi que dans le référentiel avaient les mêmes évolutions sur 10 ans : une baisse. Sur les cinq dernières années, un plateau semble avoir été atteint avec très peu de variation.
Globalement, cette étude a permis d’affirmer que les évolutions du nombre d’accidents mortels impliquant un jeune de 15 à 24 ans dans le département de la Saône-et-Loire, sont similaires à celle du référentiel et s’incluent dans un contexte national de « plateau ». Les analyses statistiques ne permettent pas d’affirmer qu’il y a une spécificité du département par rapport au reste de la France.
Des analyses thématiques ont été effectuées pour approfondir les enjeux du département en la matière. L’environnement, le véhicule, l’humain et l’infrastructure ont donc été étudiés. Il en est ressorti quelques particularités : un risque plus important en première partie de soirée et sur les routes nationales. La Route Centre-Europe Atlantique est en effet connue comme très accidentogène.
Cette étude s’est terminée fin 2017, par une présentation à la préfecture, en présence des forces de l’ordre et des gestionnaires de voirie. Une ouverture de l’étude à l’ensemble des accidents impliquant un jeune dans le département a alors été proposée, pour faire suite à cette première analyse.
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