Dans le cadre du projet européen EU-EIP, le groupe relatif à l'enjeu de la facilitation du développement de la conduite automatisée vient de publier ses premiers résultats. Ce rapport sur l'automatisation de l'exploitation des réseaux routiers comporte un panorama européen des dispositifs déployés à différents niveaux d'automatisation et en tire des conclusions générales sur les bénéfices de l'automatisation des centres de gestion du trafic et les perspectives de ces déploiements.
Lien vers le rapport sur le site du projet EU-EIP : https://eip.its-platform.eu/highlights/facilitating-automated-driving-%E2%80%93-new-report-online
Dans le rapport, le groupe de travail a proposé, à l'image des niveaux de conduite automatique, une échelle pour qualifier l'automatisation des fonctions de gestion du trafic et d'information des usagers. Cette échelle n'a pas été pensée comme un chemin vers toujours plus d'automatisation mais plutôt comme un outil pour éclairer les choix des niveaux d'automatisation souhaitables dans un contexte de moyen humain et financier contraint et en tenant compte des impératifs d'urbanisation des systèmes existants. Les scénarios optimaux de développement de l'automatisation de certaines fonctions de gestion du trafic décrits dans le rapport sont donc à prendre comme des pistes de développement conçues pour maximiser le retour sur investissement en termes financiers, de moyens humains et d'effets positifs (par exemple amélioration de la sécurité).
Ces travaux ont été menés sur la base des exemples existants d'implémentation de systèmes de gestion du trafic qui comportent une part d'automatisation, dont des exemples français comme le système de gestion de la traversée en tunnel de la ville de Toulon (mentionnée comme une bonne pratique dans le rapport) ou le système de gestion de trafic Marius II mis en place pour la rocade L2 à Marseille.