Cet article fait partie du dossier : Les Rendez-vous Mobilités du Cerema
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L’objectif principal de la démarche est d’outiller statistiquement les territoires qui cherchent à intégrer cette question du cout résidentiel dans la construction de leurs politiques et projets d’aménagements et de transports.
Les interventions :
Une première partie du webinaire est consacré aux enjeux couverts par la notion du cout résidentiel et aux besoins des territoires associés.
La première présentation revient sur la possibilité donnée par l’évolution des EMC² d’intégrer des modules optionnels. Le projet COUT-RES a saisi l’opportunité de tester un module expérimental qui vise à mesurer finement le revenu des ménages enquêtés dans une EMC² et les dépenses de logements et de transport. Le projet a à la fois un objectif méthodologique, comment mesurer au mieux ces dépenses et analytique, comment ces dépenses contraintes pèsent sur les ménages selon leur lieux de résidence.
La deuxième présentation est portée par le SMTC Clermontois qui décline les enjeux liés au cout résidentiel sur son territoire. Les questions d’équilibre du territoire, d’articulation d’urbanisme-transport et de hiérarchisation des investissements sont ainsi mises en avant.
La troisième présentation est centrée sur le territoire de Grenoble. L’AURG a préparé un support qui remet en avant les questions sociales et notamment la question de la vulnérabilité énergétique qui a donné lieux à des travaux sur le territoire. La question de la ZFE est citée comme une politique sur laquelle la notion de cout résidentiel pourrait apporter des éléments pertinents.
Une deuxième partie du webinaire est centrée sur les premiers résultats du projet. A ce stade les résultats sont provisoires et ne concernent que des premières analyses.
La première présentation analyse les niveaux de dépenses en logement et transport des ménages enquêtés. Les résultats globaux obtenus comparés à d’autres sources sont cohérents et permettent de retenir la méthode d’évaluation retenue : une dizaine de questions rajoutées au cœur des EMC² et des estimations issues de l’enquête budget des familles.
De manière agrégée, le niveau du cout résidentiel dépend avant tout du revenu des ménages : plus les ménages sont aisés plus le cout résidentiel sera important. La localisation joue principalement sur le niveau de dépenses en matière de transport.
La deuxième présentation analyse notamment les restes à vivre des ménages une fois les dépenses de logements et de transports considérées. Le projet est original par les sources de données mobilisées conjointement, à un niveau désagrégé, l’ EMC² et Fideli . Avec un identifiant commun aux deux bases, il est possible de connaitre finement les pratiques de mobilités quotidiennes, les caractéristiques des logements et les revenus des ménages enquêtés ménages. La présentation des premiers résultats montre comment les niveaux de vie, les localisations, jouent sur les niveaux des restes à vivre. Il apparait sur les premières analyses que les ménages plus contraints se concentrent dans un nombre limité de zones enquêtées.
Le projet va continuer notamment en poursuivant les analyses sur la vulnérabilité des ménages. Tous les territoires intéressés par le module Cout Résidentiel et les analyses associées peuvent contacter les porteurs du projet pour avoir plus de précisions.
Le replay :
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