Les déplacements dans les écoquartiers
De l'expérimentation aux bonnes pratiques
La mise en œuvre des lois du Grenelle de l’environnement incite à un développement des territoires qui privilégient les déplacements de courtes distances. Afin de diminuer la pollution de l’air et les émissions de gaz à effet de serre, elles préconisent le développement des transports collectifs et des modes doux, comme alternatives à l’usage de la voiture, en lien avec la densité urbaine.
La mise en œuvre des lois du Grenelle de l’environnement incite à un développement des territoires qui privilégient les déplacements de courtes distances. Afin de diminuer la pollution de l’air et les émissions de gaz à effet de serre, elles préconisent le développement des transports collectifs et des modes doux, comme alternatives à l’usage de la voiture, en lien avec la densité urbaine. La lutte contre le changement climatique invite les décideurs et les professionnels de l’aménagement urbain à être plus économes en termes de consommation d’espace, d’énergie et en ayant recours, notamment, aux énergies renouvelables.
Dans ce contexte, les démarches d’écoquartier sont par essence même des lieux d’expérimentation qui peuvent fédérer l’ensemble de ces actions, en particulier celles qui traitent des flux de personnes ou de marchandises à l’intérieur même des quartiers mais aussi dans leur connexion avec les quartiers voisins et l’ensemble des agglomérations.
Où en est-on aujourd’hui, dans ces quartiers, de cette prise en compte de la mobilité urbaine et des déplacements ? C’est ce que le Certu a souhaité analyser dans l’ouvrage à partir d’une douzaine d’expériences.
Même si l’on dispose de peu de recul, la plupart des quartiers n’étant pas encore réalisés, on constate, néanmoins, une bonne prise en compte des modes alternatifs à la voiture particulière dans l’ensemble des projets. Les mesures visent souvent à développer l’usage des transports collectifs, de la marche ou du vélo, voire des nouveaux services à la mobilité, comme la location de vélo, l’auto-partage…
S’il ne s’agit pas de véritables innovations en tant que telles, la combinaison de ces différentes mesures est intéressante à relever pour en tirer des enseignements.
Nous espérons que ces éléments seront utiles à l’ensemble des professionnels, qu’ils soient des collectivités locales, des bureaux d’études ou de l’état, dans d’autres démarches d’écoquartier, et transposables à d’autres contextes, pour que se développe en définitive la ville durable dans son ensemble
Introduction
Retour d’expériences, synthèse
Présentation des monographies
Partie 1 Des quartiers proposant des alternatives à l’usage de la voiture
- Berges du lac, Ginko (Bordeaux nord)
- Quartier de Villeneuve à Cognin (Chambéry)
- L’Union (Roubaix – Tourcoing – Wattrelos)
- ZAC centre 2 à Échirolles (agglomération de Grenoble sud)
Partie 2 Des évolutions sensibles sur la place accordée à la voiture
- ZAC de la caserne de Bonne à Grenoble
- ZAC du quartier Grand Coeur à Nancy
- Projet d’extension d’Adamswiller (Alsace)
- Quartier Danube à Strasbourg
- Quartier Andromède à Blagnac et Beauzelle (Toulouse nord)
Partie 3 Une approche multimodale des déplacements en lien étroit avec l’aménagement des quartiers
- Opération Gare Confluence et quartier fluvial de l’Île-Saint-Denis (CA de Plaine Commune en Île-de-France)
- Quartier Castellane à Sathonay-Camp (Lyon nord)
- ZAC Sainte-Marthe à Marseille
- Quartier des «Combes-Jauffret » à Ramatuelle
Conclusion générale
Bibliographie