Cette rocade urbaine de 10 kilomètres au statut autoroutier reliera alors l’A7 à l’A50. Elle permet de délester le centre-ville de Marseille d’une partie de son trafic routier et crée ainsi l’opportunité de réorganiser les déplacements et reconquérir l’espace urbain.
Le Cerema appuie les services centraux et déconcentrés de l’État depuis de longues années pour faire aboutir ce projet : production de l’avant-projet sommaire de la L2 Nord, assistance depuis 2010 de la Direction des Infrastructures de Transports lors de la passation et de la mise en œuvre du contrat de partenariat public-privé d’un montant- de 620 M€ d’investissement.
Le Cerema a su mobiliser, dans la durée, un grand nombre de ses compétences : modélisation des trafics, insertion urbaine, dimension environnement-santé, conception des ouvrages (chaussées, ouvrages d’art, géométrie, hydraulique), sécurité, exploitation, etc.
Dans ce cadre exigeant et inédit, le Cerema a fait preuve d’une forte réactivité.
Depuis 2014, il s’agit surtout de s’assurer que la société de la rocade L2 remplit correctement :
- ses obligations contractuelles,
- les engagements de l’État en matière d’environnement,
- le respect de la réglementation comme les règles de l’art dans les divers domaines techniques.
L’implication du Cerema se poursuit avec en perspective la mise en service de la section Nord.
Le Cerema Méditerranée au Centre d’Entretien et d’Intervention (CEI) de Clérissy
(de g. à d.) : Marion Velut, Jérome Huillet, Florence Hilaire (dir.), Lionel Patte.