Ce séminaire a accueilli une centaine de participants. Une vingtaine de villes était représentée, majoritairement d’Amérique Latine et d’Europe. De nombreuses institutions internationales étaient également présentes.
Le Cerema était invité à présenter ses travaux sur deux thématiques.
les enquêtes mobilité certifiées Cerema (EMC²)
A été rappelée la nouvelle mouture des enquêtes mobilité certifiées Cerema (EMC²). La méthodologie déployée par le Cerema permet d’assurer aux collectivités la robustesse et la représentativité des données de mobilité, mais également la comparabilité entre les territoires.
Le Cerema a également créé depuis 2010, une base nationale unifiée, qui regroupe aujourd’hui une centaine d’enquêtes de mobilité locales, représentant ainsi 43 % des villes françaises pour 74 % de la population.
Cette base permet de calculer des expositions au risque routier au regard de la distance parcourue par mode ou du temps passé. Elle est plus fine que des enquêtes nationales pour ce qui concerne les usagers vulnérables ou des secteurs à enjeux en milieu urbain, par exemple les quartiers en politique de la ville.
la sécurité des usagers vulnérables vis-à-vis des bus
Le Cerema a rappelé les enjeux français et les résultats de ses différents travaux sur l’évaluation de la sécurité des bus. Ceux-ci venaient corroborer les travaux présentés par le World Resources Institute dans la même session, en particulier l’insécurité piétonne des couloirs bus à contre-sens.
Les recommandations du Cerema pour assurer la sécurité des usagers vulnérables en lien avec les aménagements de bus (arrêts de bus, couloirs bus…) ont été appréciées, notamment par les représentants d’Amérique Latine qui souhaitent rendre les couloirs des Bus Rapid Transit (BRT) plus perméables aux piétons et cyclistes.
La participation à ce séminaire a été également l’occasion de nouer des contacts pour les projets de Mobilité Durable portés par le Cerema en Amérique Latine.