Cette algue brune a donné son nom à une zone de l’Atlantique où sa présence est une gêne à la navigation, identifiée depuis fort longtemps.
Depuis quelques années, l’algue s’échoue massivement sur les côtes des petites Antilles. La densité des nappes peut bloquer l'accès à certains ports. Sa fermentation dégage des gaz nauséabonds, éventuellement toxiques : H2S, ammoniac … .
L’équipe Cerema/Cedre a accepté de mettre son expertise au service du territoire guadeloupéen.
La dérive des nappes de sargasses présente en effet des similitudes avec celles des nappes d’hydrocarbures que le Cerema modélise en vue d’élaborer des « plans de pose » du matériel de protection des côtes en cas d’épisode accidentel de pollution.
L’expertise de l’équipe « Cerema / Cedre » présente sur place a donc été mise à profit, pour :
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une reconnaissance de la présence de sargasses sur le littoral ;
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une évaluation du volume échoué ;
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effectuer des préconisations de protection des sites, de nettoyage et de stockage des sargasses échouées.
Les rapports journaliers remis au préfet alimenteront les travaux menés par le Commissariat général du développement durable (CGDD) sur ce fléau.