Cette problématique était abordée lors du 5e séminaire COSMOS, co-organisé par l’Ifsttar et le Cerema, qui s’est déroulé le vendredi 16 novembre 2018 au Cerema Méditerranée d’Aix-en-Provence.
Malgré les bons chiffres de la Sécurité Routière constatés ces dernières années, cette amélioration ne profite pas aux deux-roues motorisés. Alors que les 2RM ne représentent qu’une faible part du trafic, leur accidentalité est extrêmement élevée et comprend les cas les plus graves sinon mortels. En 2017, les 2RM représentent moins de 2 % du trafic mais 22 % de la mortalité routière. (Source : bilan annuel de la sécurité routière).
Au niveau national la Délégation à la Sécurité Routière a soutenu des projets spécifiques aux 2RM pour la mesure du trafic et l’analyse du comportement de ces usagers vulnérables.
Le projet collaboratif COnnaissances Scientifiques pour les MOtocycleS (COSMOS) financé par la Délégation à la Sécurité Routière associe les équipes du Cerema et de l’IFSTTAR travaillant sur la thématique des deux-roues motorisés avec l’objectif de mieux connaître et lutter contre l’insécurité routière des 2RM.
Le 5e séminaire COSMOS du 16 novembre 2018 avait pour but l’information et l’échange sur les avancées des études et des expérimentations concernant le comportement des 2RM et leur interaction dans le trafic. Il a réuni de nombreux acteurs (environ 80 personnes) impliqués dans les projets 2RM : spécialistes et chercheurs en sécurité routière, représentants des collectivités et des forces de l’ordre, industriels et équipementiers auto-moto, représentants des usagers et associations (environnementales, assurances, etc.)
Les différents sujets abordés ont couvert un spectre complet dans les domaines techniques ou sociaux, allant de l’étude des conditions d’accidents aux moyens de protection, de la perception des 2RM dans le trafic aux systèmes automatiques de détection, de l’analyse des modes de circulation spécifiques à l’acceptabilité par l’ensemble des usagers, de l’étude des comportements à risques aux enjeux environnementaux, etc.
Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter Peggy Subirats et Marc Lanfranchi