S’il est aisé d’identifier le type A par ses caractéristiques autoroutières, cela est moins évident pour les voies de type U d’autant qu’elles sont, semble t-il, moins nombreuses.
C’est ce que révèle une enquête réalisée en 2009 auprès des services de l’état, des collectivités territoriales et de quelques bureaux d’études. Les réponses montrent que le terme « voie rapide urbaine » fait davantage référence au type A alors que le type U fait allusion « aux artère principale, voie express, boulevard urbain, et qu’à défaut d’exemples, le concept de VRU type U n’a jamais été clair ». En préalable à l’élaboration d’un nouveau référentiel techniques, le Certu a lancé une étude de monographies afin de répondre aux questions qui se posent sur l’identité de ce type de voie : quelles fonctions ont-elles dans le réseau viaire ? Où se situent-elles ? Quelles liaisons avec les quartiers traversés ? Comment s’est fait l’intégration de nouvelles infrastructures dans leur environnement ? Comment sont-elles conçues ?
La démarche adoptée a consisté à rechercher des exemples sur la base des critères correspondant, pour partie, à ceux mentionnés dans l’ICTAVRU actuel. Les exemples devaient être représentatifs des infrastructures de cette catégorie quelque soit leur statut ou leur domanialité. Ces exemples ne sont pas des modèles, ils ont été choisis comme support de réflexion avec, pour objectif, de mieux cerner ce qu’est une VRU de type U et les recommandations de conception de cette catégorie de voies urbaines.
Le rapport de synthèse ci-joint présente ces exemples ainsi que les enseignements de cette analyse. Il s’adresse plutôt aux professionnels confirmés. Ils pourront y trouver des repères qui les aideront dans leur démarche en complément des recommandations du futur guide sur les artères urbaines limitées à 70 km/h.
Exemple de requalification d’une voie rapide urbaine
Exemple d’une nouvelle voie