18 septembre 2023
Vélos garés devant la gare de Strasbourg
Arnaud Bouissou - TERRA
A l'occasion de la semaine européenne de la mobilité du 16 au 22 septembre, le Cerema présente son approche sur plusieurs thématiques et enjeux liés aux mobilités : développement de l'intermodalité et des pôles d'échanges, stratégies en faveur du covoiturage et lancement d'une communauté d'échanges, logistique urbaine durable, diagnostic d'émissions et énergie, décarbonation des mobilités ... Autant de sujets au cœur des réflexion des collectivités en matière de mobilités, et sur lesquels le Cerema peut les accompagner en plus de proposer des ressources et des outils méthodologiques.

Les mobilités sont au coeur de la vie des territoires. Elles évoluent, avec l'apparition de nouveaux modes de déplacement, le développement de l'intermodalité et des modes actifs par exemple, et se situent au croisement de nombreux enjeux tels que l'urbanisme, la réduction des consommations énergétiques, l'inclusion sociale, l'emploi...

Le Cerema est présent auprès des collectivités et des acteurs des territoires, pour les accompagner dans la définition de leurs stratégies ou la mise en oeuvre de projets de mobilité, élaborer et diffuser des méthodes et outils, assurer des formations auprès des acteurs.

 

La marche, premier mode de déplacement 

piétons dans une rue d'AVignonLa marche est de plus en plus prise en compte par les collectivités dans leurs pratiques d'aménagement de l'espace public. Elles recherchent des aménagements et des outils pour mettre en place des plans marche et favoriser la circulation des piétons, en particulier pour améliorer l'accessibilité et la sécurité routière.

L'aménagement des abords d'écoles est aussi un sujet sur lequel le Cerema est sollicité actuellement (une journée nationale sera organisée le 7 décembre 2023 avec l'association Rue de l'Avenir : voir le lien ci-dessous).

Apaiser la circulation et sécuriser les entrées et sorties des élèves tout en améliorant le cadre de vie du quartier sont des problématiques sur lesquelles les directions territoriales du Cerema accompagnent des collectivités, telles que Marseille ou Bourg-Saint-Maurice.

Une communauté d'échanges dédiée à la marche a été créée sur la plateforme collaborative Expertises.territoires en mai 2023. Animée par le Cerema et le Club des villes et territoires cyclables et marchables (CVTCM), elle s'inscrit dans le cadre du programme national ID-Marche (piloté par le ministère avec le Cerema, l'ADEME et le CVTCM), avec l'objectif de partager les bonnes pratiques et les retours d'expérience, de poser des questions et trouver des ressources utiles.

 

La communauté

 

Par ailleurs, 73 collectivités vont bénéficier de l'appel à projet "Marche du quotidien" lancé par l'ADEME dans le cadre du programme partenarial ID-Marche, ce qui aura sûrement un effet levier sur les projets des collectivités visant à encourager la marche.

 

Encourager le covoiturage

panneau de station de covoiturage
Arnaud Bouissou - TERRA

Dans le cadre du plan national, l'Etat soutient de nombreux projets de développement du covoiturage. L'enjeu est désormais de coordonner les actions et agir avec efficacité. Pour favoriser une véritable montée en puissance du covoiturage, il est important de réunir l'ensemble des acteurs publics et privés autour d’une stratégie territoriale concertée.

Face au défi, chacun détient en effet une partie de la solution. A titre d’exemple, l’Autorité organisatrice de la mobilité (AOM) a la capacité d'organiser et de subventionner des services de covoiturage. Les gestionnaires de voirie ont quant à eux la possibilité d’aménager les infrastructures qui relèvent de leur compétence.

La région, cheffe de file de l’intermodalité, a un rôle à jouer vis-à-vis de la complémentarité des modes de transports proposés. La stratégie globale sera d’autant plus efficace qu’elle s’appuie sur les 3 étapes suivantes :

  • le diagnostic de la pratique et du potentiel du covoiturage sur le territoire;
  • l’élaboration et la mise en oeuvre d’un plan d’actions opérationnelles ;
  • l’évaluation des impacts environnementaux, sociaux et économiques.
 
 
 
Covoiturage du quotidien : bientôt un appel à partenaires du Cerema :

 

 

 

Début octobre, le Cerema lancera un appel à partenariat à l'attention des territoires qui souhaitent élaborer une véritable stratégie territoriale afin de développer massivement le covoiturage du quotidien. L'objectif est d'aider les acteurs du territoire à actionner plusieurs leviers ensemble (infrastructures, services, animation) de façon cohérente et concertée entre acteurs publics et privés, pour parvenir à booster véritablement le partage des véhicules.

Ce partenariat, d'une durée de 2 ans, vise spécifiquement les collectivités qui ont la compétence d'Autorités Organisatrices de la Mobilité (AOM), éventuellement regroupées avec d'autres collectivités (région, département) ou groupements (EPCI, syndicat, etc).

Les lauréats bénéficieront d'un appui en ingénierie spécifique du Cerema, ainsi que de séminaires de travail en commun leur permettant de partager leurs expériences territoriales. Le Cerema capitalisera ensuite l'ensemble des enseignements pour émettre des recommandations utiles à tous à l'échelle nationale.

Des voies réservées au covoiturage toujours plus nombreuses

voie réservée au covoiturage à LyonLe nombre de voies réservées au covoiturage progresse régulièrement. Au-delà de l'augmenter de leur nombre, l'enjeu est également d'en augmenter l'attractivité. En effet, sans des gains de temps et de régularité significatifs, le report modal des "usagers solo" sur des modes partagés restera marginal. Pour cela, la mise en place d’une communication adaptée, en amont mais aussi après la mise en service de la VR2+ est nécessaire.

Elle permet d’informer et de sensibiliser les usagers à ce nouvel objet routier et, plus largement, à l’éventuelle mise en place de dispositifs ou d’aménagements en faveur des mobilités partagées. L’acceptabilité passe également par la capacité à en contrôler l’usage via le déploiement de dispositifs de détection du nombre d’occupants. A ce titre, l’État et les collectivités ont lancé une phase pilote de contrôle-sanction sur plusieurs sites à partir de septembre 2023.

L'Intermodalité, clé des mobilités et de l'accessibilité

L’intermodalité est également un enjeu fort, aussi bien dans les zones urbaines que dans les territoires peu denses, afin de favoriser les alternatives à l’usage de la voiture individuelle. Le Cerema travaille avec les collectivités pour concevoir ou développer des pôles d’échanges multimodaux adaptés aux besoins, ou pour étudier le déploiement de voies réservées aux transports en commun sur autoroute, avec l’installation d’arrêts ou de pôles d’échanges accessibles.

 

Concernant les pôles d'échanges, le Cerema a mis au point des méthodes d'expertise combinant diverses approches : observations, enquêtes qualitatives et quantitatives auprès d'usagers et d'habitants, diagnostics en marchant (avec élus, techniciens, habitants, associations, partenaires), diagnostics experts sur divers sujets (espace public, intermodalité, stationnement...).

pole multimodal de Lunel
Pole multimodal de Lunel - L. Boutonnet - Région Occitanie

Ces méthodes d'immersion sur le terrain ont été expérimentées par le Cerema Hauts-de-France à Fontainebleau, Saint-Brieuc, Noyal-en-Vilaine ou Wimille (lien vers articles Cerema correspondants). Elles ont depuis été adaptées suivant le principe de "diagnostics-flashs" concentrés sur une journée d'enquête, et ont été utilisées dans plusieurs collectivités des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté ou Grand Est. A Maizières-lès-Metz par exemple, le Cerema Est a mené un diagnostic-flash présenté ci-dessous.

Toujours dans l'objectif de proposer des recommandations visant à améliorer le fonctionnement des pôles d'échanges, leur insertion urbaine et la qualité de service offert aux usagers, cette méthode de diagnostic-flash a été mobilisée en 2022-2023 par le Cerema Centre-Est sur quatre autres sites suivant un mode de contractualisation original : des conventions de partenariats public-public avec les collectivités locales concernées.

Ainsi, dans les gares d'Autun (71), Bonson (42), Sérézin-du-Rhône (69) ou Entrelacs (73), les collectivités ont contribué aux enquêtes aux côtés des équipes du Cerema. Dès 6 heures du matin, techniciens, agents du Cerema et parfois certains élus se retrouvaient sur place pour interviewer les usagers des premiers trains. Les exploitations de ces diagnostics ont fait l'objet de méthodes de travail collaboratives partagées entre Cerema et collectivités pour en tirer les enseignements et bâtir des supports de restitution partagés, qui ont été présentés aux autres élus, aux habitants et aux partenaires des politiques de mobilité et d'aménagement."

 

Maizières-lès-Metz: de la gare au pôle d'échanges

gare de Maizières Les Metz
Gare de Maizières-lès-Metz - Wikimedia Commons

La commune de Maizières-lès-Metz (11000 habitants), qui souhaitait faire évoluer sa gare –la 4e gare la plus fréquentée de Moselle- en pôle d’échanges multimodal, a fait appel au Cerema pour étudier les pistes d’aménagements. C’est en faisant appel à une méthode d’expertise légère et à des méthodes participatives que les pistes d’amélioration ont été identifiées. Sur base de ce diagnostic, le Cerema a pu formuler des recommandations et des principes d’action.

Dans le contexte de la décarbonation des mobilités, les Pôles d’Echange multimodaux (PEM) sont un outil du report modal, un maillon de la chaine de déplacement. La LOM (loi d’orientation des mobilités) a d’ailleurs réaffirmé l’enjeu des pôles d’échanges en incitant en la matière à une plus forte coordination des collectivités et des gestionnaires de ces équipements.

Les territoires sont confrontés à l’aménagement et à l’amélioration de pôles d’échanges de plus en plus divers et à une complexité d’acteurs, d’aménagements et d’équipements qui rendent parfois difficile la vision d’ensemble, sans compter l’évolution des attentes et besoins des usagers en matière de mobilité du quotidien. 

Le Cerema a eu pour mission d’apporter à la collectivité cette vision globale et cohérente, via une expertise pluridisciplinaire, fondée à la fois sur l’expertise technique et sur la connaissance des usages pour identifier les pistes de progrès, améliorer la complémentarité des modes de transport et à établir les grands principes d’un futur pôle d’échanges.
La méthode de diagnostic-flash s’appuie notamment sur le travail mené par le Cerema Centre-Est dans le cadre d’un appel à partenariat mené en 2022.

Une journée d’enquêtes à 360° a été organisée le 17 janvier 2023 avec 4 agents du Cerema et 3 agents de la Communauté de Communes Rives de Moselle qui ont observé le site et ses abords de 6h10 à 15 h 15 et interrogé les usagers et acteurs présents sur place, permettant ainsi de croiser les approches expertes et les ponts de vue d’usagers.

Un parcours de diagnostic en marchant a été réalisé durant 2 h en début d’après-midi, avec deux élus et deux techniciens, autour du quartier de la gare, pour observer les aspects mobilité, intermodalité, la configuration des lieux, l’insertion urbaine, les projets. Une session de debriefing a ensuite permis de faire ressortir les observations de chacun, collecter les divers points de vue et d’identifier les éléments qui fonctionnent, ceux à mettre en valeur ou les points qui nécessitent d’être retravaillés.

Des améliorations sur les différents volets du diagnostic ont ainsi été identifiées par les participants. Par exemple en termes d’intermodalité en agissant sur la signalisation et l’information des voyageurs, les stationnements vélo, les accès piétons et PMR, les aménagements cyclables à créer, ou encore la création d’une gouvernance pour permettre à l’ensemble des acteurs de la mobilité de travailler de concert sur cet espace gare …

D’une manière générale, ce diagnostic a permis de dégager les atouts, les faiblesses, les opportunités et les menaces potentielles concernant la gare de Maizières-lès-Metz, puis des premières recommandations pour l’action ont ensuite été proposées à court, moyen et long terme pour construire progressivement un véritable pôle d’échanges multimodal.

L’objectif est d’améliorer l’attractivité de la gare, de renforcer l’intermodalité notamment en favorisant l’accès en modes actifs et transports collectifs, et d’améliorer le confort de tous les usagers. Ce travail collaboratif a permis de nourrir un cahier des charges d’études préalables au futur PEM, document actuellement en cours au sein de la collectivité. Celle-ci a également souhaité que cette démarche soit reproduite sur sa seconde gare : Hagondange, 3ème gare de Moselle en termes de fréquentation. La journée d’enquête est prévue pour le 26 septembre.

 

Le Cerema auprès des territoires pour aménager des arrêts de transports collectifs sur autoroute

infographie d'un arret TC sur autoroute
Maquette d'un arrêt de TC sur autoroute - Cerema

Parmi les solutions pour réduire les émissions polluantes des transports, les lignes d'autocars express circulant sur les autoroutes  sont envisagées par plusieurs collectivités. Le Cerema accompagne par exemple la métropole d'Aix-Marseille-Provence dans le déploiement expérimental d'arrêts de transports collectifs sur autoroute, avant d'en capitaliser le retour d'expérience (voir 'larticle ci-dessous).

L’aménagement de pôles d'échanges multimodaux, avec des arrêts transports collectifs localisés sur les autoroutes, permet de réduire les interactions des cars express avec le réseau routier local congestionné aux heures de pointe. 

Le Cerema publiera prochainement un guide de référence sur l’aménagement et une fiche sur les typologies d’arrêts de transports collectifs sur autoroute. 

 

La logistique urbaine durable se déploie en villE

vélo de livraison en villeLa logistique urbaine évolue pour réduire au maximum les nuisances en ville et fluidifier les déplacements y compris dans les centres urbains. Des modes de transport décarbonés et beaucoup moins bruyants, des centres logistiques en ville pour faciliter une logistique durable du dernier kilomètre, une coordination entre les nombreux acteurs de la chaine logistique, une réflexion sur l’optimisation des flux : autant de sujets portés par le programme InTerLUD, devenu InTerLUD + , qui a pour objectif mettre en œuvre la logistique urbaine durable dans les villes en constituant des écosystèmes locaux de la logistique urbaine, et en co-construisant des chartes de logistique urbaine durable et en accompagnant la réalisation d'actions.

Depuis 2020, 41 EPCI de différentes tailles qui représentent 30% de la population française sont engagés dans cette démarche portée par le Cerema, Logistic Low Carbon, Rozo et l’Ademe. 7 chartes de logistique urbaine durable ont été signées, et 27 collectivités ont lancé le processus de concertation pour construire leur plan d’action, en faisant coopérer des services tels que ceux de l’environnement, de la mobilité, du développement économique, de la voirie, de la sécurité, avec les acteurs économiques.

129 techniciens des EPCI ont été formés par le Cerema en partenariat avec le CNFPT afin de déployer les chartes de logistique urbaine dans les agglomérations engagées, et d’assurer le lien entre les acteurs économiques et les collectivités.18 fédérations professionnelles du domaine du transport de marchandises et du commerce ont joué un rôle important dans la mobilisation de plus de 1800 acteurs économiques, impliqués à toutes els étapes de la démarche.

 
 
Une méthodologie en plusieurs étapes a été définie pour mener la démarche :

 

  • Constituer une gouvernance agile capable de piloter une nouvelle dynamique,
  • Réaliser un diagnostic logistique complet du territoire,
  • Organiser la phase de concertation avec les acteurs de la logistique,
  • Définir des fiches actions correspondant au plan d’action,
  • Rédaction d’une charte de logistique urbaine durable qui présente les solutions à mettre en œuvre.

Vers la décarbonation des mobilités

Le Diagnostic énergie émissions des mobilités pour décarboner les mobilités

Cette démarche proposée par l’Ademe, le Cerema et l’Ifsttar permet d'estimer les impacts environnementaux de la mobilité quotidienne d’un territoire, en se fondant sur les caractéristiques recensées dans les Enquêtes Mobilité Certifiées Cerema dont la méthode a été développée par le Cerema. Il permet d'aider les collectivités à évaluer l'impact de leur politiques de mobilité et d’aménagements.

Dans un article de septembre 2023, le Cerema présente une étude exploratoire s'appuyant sur la base de données unifiée des Diagnostics Energie Emissions des Mobilités (DEEM) pour évaluer l'impact des solutions mises en oeuvre dans les territoires métropolitains afin de décarboner les mobilités. Des indicateurs ont été définis pour les différentes finalités des actions déployées.

Ce travail a mis en évidence des pistes de réflexion pour mieux évaluer les politiques publiques de décarbonation des mobilités, comme la prise en compte des distances parcourues ou le périmètre de population à considérer.

couverture du document Un cahier "Décarboner les mobilités quotidiennes" à paraître en octobre

Début octobre 2023, le Cerema publiera le cahier "Décarboner les mobilités quotidiennes. Enjeux et leviers pour l'action territoriale", destiné aux élus et techniciens des collectivités. En effet, pour atteindre les objectifs de neutralité carbone en 2050, des actions fortes portant sur l'ensemble des aspects des mobilités doivent être menées au niveau local comme au niveau national, et plusieurs leviers d'action existent..

Ce cahier qui sera disponible sur notre plateforme documentaire CeremaDoc, présentera une approche correspondant au triptyque "éviter, changer, améliorer", pour agir sur les différents aspects des déplacements.

Il expose les grands leviers d'action en lien avec ce modèle, et les points d'attention dans leur mise en œuvre .

C'est un guide synthétique et facile d'accès qui permettra aux élus et aux techniciens des collectivités d'enrichir les réflexions sur les politiques publiques à mener afin de décarboner les mobilités dans les territoires. 

 

 
 
Ces pistes d'action, qui sont détaillées dans le document, consistent à :
  • Articuler l'urbanisme et les transports
  • Réduire et optimiser l'usage de la voiture
  • Manager la mobilité
  • Développer les modes actifs pur les courtes distances
  • Développer les systèmes de transports collectifs et l'intermodalité
  • Favoriser le covoiturage
  • Optimiser la logistique urbaine
  • Encourager la transition énergétique des véhicules individuels et des transports collectifs

Apporter des outils méthodologiques pour la mise en place des ZFE-m

panneau ZFE
Arnaud Bouissou TERRA

En 2023, des Zones à Faibles Emissions mobilité sont mises en place dans 11 métropoles, qui pourront être rejointes progressivement d'ici 2025 par 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants selon la qualité de l'air mesurée dans leurs agglomérations

Le Cerema a été sollicité par plusieurs d'entre elles pour leur fournir un appui méthodologique, comme l'agglomération de La Rochelle, lauréate de l'appel à projets ZFE de l'Ademe en 2019: en 2022, le Cerema a rédigé un cahier des charges pour une méthode d'évaluation de la ZFE et contribué à la définition d'une stratégie d'information du public ainsi qu'à la définition d'un plan d'action pour déployer et évaluer la ZFE.

Pour la communauté urbaine du Grand Reims, qui a mis en place une ZFE en 2021 et où l'enjeu était l'évaluation des impacts de la ZFE, le Cerema a accompagné la collectivité sur 3 axes de travail :

  • améliorer la connaissance des déplacements entrants et sortants de la ZFE-m ;
  • définir une méthode de suivi et d’évaluation de la ZFE-m ;
  • réalise le cahier des charges de l’évaluation de la pré-signalisation de la ZFE-m en cours d’expérimentation.

Un article paraîtra vendredi pour présenter cette démarche.