Lauréate de la première phase de cet appel à projet, elle veut opérer une évolution forte de son offre de mobilité, et travaille avec les partenaires du territoire autour de plusieurs axes (véhicules décarbonés, mobility as a service…) et de nombreuses actions visant à encourager les modes de déplacements alternatifs à « l’autosolisme ».
Dans ce contexte, la Métropole s’intéresse notamment au devenir à long terme des principales pénétrantes de son territoire, qui drainent quotidiennement des trafics pendulaires significatifs. L’autoroute A150, exploitée par la Direction Interdépartementale des Routes du Nord-Ouest, est identifiée au travers de la récente Enquête Ménages-Déplacements comme un axe supportant une part de covoiturage relativement supérieure à celle observée sur les autres infrastructures du réseau structurant de l’agglomération.
La Métropole souhaite donc examiner la possibilité de dédier une voie de l’autoroute A150 à des usages spécifiques : le covoiturage est ciblé principalement, mais l’éventualité d’un usage mixte par des covoitureurs, des véhicules faiblement émissifs, des transports collectifs, est également une hypothèse à étudier dans un contexte contraint. L’autoroute A150 est en effet une infrastructure à 2x2 voies.
Pour éclairer ces enjeux, la Métropole Rouen Normandie et le Cerema ont signé une convention de partenariat, qui amène le Cerema à mobiliser ses compétences en modélisation des déplacements et en exploitation des infrastructures pour évaluer la faisabilité d’une telle solution.
Conduite avec la DIRNO et la DREAL de Normandie, la mission du Cerema consiste à apporter des éléments de parangonnage aux partenaires de la démarche, puis à conduire la simulation dynamique de trois scénarii d’implantation d’une voie réservée, et enfin à définir les dispositifs techniques (équipements, signalisation, contrôle…) à mettre en œuvre.