Après des mois d’évolution, le Cerema change aujourd’hui de statut et devient de manière effective le premier établissement à pilotage partagé entre l’État et les collectivités.
Le Cerema s’affirme ainsi comme l’expert public de l’adaptation au changement climatique et de l’aménagement durable des territoires.
Désormais, les collectivités siègeront à part égale avec l’État au sein de ses instances qui sont présidées par des élus locaux.
Des nouvelles instances
Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau-les-Mines a été élue présidente du conseil d’administration. Max Mondon, représentant de la FNAUT, est élu vice-président, Laurent Trogrlic, président de la communauté de communes du bassin de Pompey, premier vice-président délégué et Sébastien Gouttebel, maire de Murol, vice-président délégué à la ruralité.
Le conseil stratégique, quant à lui, est présidé par Bruno Faure, président du Conseil départemental du Cantal. Florence Presson, adjointe au maire de Sceaux, en est la vice-présidente.
Un accès à l’expertise facilité
Avec l’installation du nouveau conseil d’administration, les avantages réservés aux collectivités adhérentes leurs sont maintenant ouverts. Elles sont plus de 700 à pouvoir, dès à présent, mobiliser plus facilement l’expertise du Cerema, hors procédure de marché public, dans le cadre de la quasi-régie. Elles disposeront chacune d’un référent au sein des équipes du Cerema, qui assurera le suivi de leurs dossiers et développera avec elles une relation privilégiée.