Copie d'écran de l'observatoire de l'artificialisation - les bases de données
Copie d'écran de l'observatoire de l'artificialisation - les bases de données
De nombreuses bases de données sont utilisées pour mesurer l'artificialisation des sols et la consommation d'espaces. Dans le cadre de l’observatoire de l’artificialisation, une présentation des principales bases de données est proposée, montrant la variété des cas.

Des producteurs et objectifs divers

Un certain nombre de bases de données sont créées spécifiquement pour suivre l’artificialisation et la consommation d’espaces, principalement par photo-interprétation. C’est le cas des modes d’occupation des sols (par exemple le MOS de l'Ile de France) qui sont constitués localement. Au niveau national, l’OCS GE de l’IGN a vocation à fournir une information sur l’occupation du sol sur l’ensemble du territoire.

D’autres données permettent l’analyse de l’occupation et de l’usage des sols :

  • sous un angle thématique : le Registre Parcellaire Graphique, par exemple, donne des informations sur les parcelles agricoles ;

  • ou encore via des méthodes statistiques, comme l’enquête Teruti-Lucas.

Enfin, des données créées pour un usage différent peuvent être utilisées pour analyser l’artificialisation. C’est le cas des fichiers fonciers, données fiscales, qui sont utilisés dans l’observatoire.

 

La généalogie et le traitement des données influent sur la qualité et les usages possibles des indicateurs produits. Ce sont des informations importantes que l’on retrouve dans les analyses proposées sur le site de l’observatoire.

 

Quelle définition de l’artificialisation ?

 

La diversité des origines des données implique forcément une diversité des phénomènes mesurés. Ainsi, l’artificialisation selon les fichiers fonciers n’est pas la même que celle d’un Mode d’occupation des sols : les golfs ne sont par exemple pas pris en compte, car leur classement en zone artificialisée ou non dépend des réformes fiscales (pour en savoir plus, vous pouvez accéder au rapport de définition de l'artificialisation par les fichiers fonciers).

Il existe cependant un standard d’occupation du sol, produit par le CNIG, qui constitue une référence pour la définition de la mesure.

En plus de la qualification des bases, les fiches mises en ligne sur l’observatoire détaillent ainsi leurs contributions à la connaissance de l’artificialisation, et les usages possibles dans le cadre du Plan biodiversité.

 

ACCEDEZ AUX DESCRIPTIFS DES BASES DE DONNEES

 

Auteur : Stéphane Lévêque (Cerema)