Réduire la vulnérabilité des réseaux urbains aux inondations
Les multiples réseaux qui innervent la ville — électricité, gaz, télécommunications, déplacements, eau potable, etc. — sont particulièrement exposés aux inondations compte-tenu de leur structure et de leurs contraintes d'implantation. Leur défaillance contribue à aggraver les dommages d'inondation et ses conséquences peuvent être importantes : interruption des communications compliquant l'intervention des secours, arrêt d'activités économiques, interruption de la distribution d'eau potable, etc. Réduire la vulnérabilité des réseaux permet dans le meilleur des cas d'empêcher leur atteinte lors d'une inondation. Il s'agit d'aménagements bien souvent dictés par le bon sens, consistant à mettre le réseau ou les installations sensibles hors d'eau. Il peut s'agir aussi d'actions mises en œuvre dès la conception du réseau, lui permettant par exemple de résister le mieux possible aux atteintes de l'eau. À défaut, dans le cas où les réseaux seraient quand même atteints, il faut assurer la continuité du service, grâce à la mise en œuvre de moyens de substitution ou de maillage, comme par exemple des groupes électrogènes, des déviations, ou la distribution d'eau en bouteille, puis favoriser un retour à la normale dans les meilleures conditions. La réduction de la vulnérabilité des réseaux suppose un travail croisé entre les différents acteurs concernés — gestionnaires de réseaux et collectivités territoriales — et anticipé par rapport aux événements possibles.