16 novembre 2018
Energies renouvelables - toiture végétalisée
Le Cerema a réalisé cinq fiches pédagogiques destinées aux collectivités, pour présenter des arguments et chiffres clefs synthétiques en faveur d'une prise en compte du climat, de l’air et de l’énergie dans la planification.

Le Plan Climat, Air, Energie Territorial : la feuille de route climatique du territoire

La planification de l’urbanisme est un levier essentiel pour agir en faveur du climat, de l’air et de l’énergie.

Cette planification doit être menée dans le cadre d’un projet de territoire global et durable, dans lequel le plan climat, air, énergie, territorial (PCAET). Le PCAET constitue la “feuille de route climatique” du territoire, et trouve sa déclinaison stratégique et opérationnelle dans les outils adaptés, en fonction des secteurs et des enjeux : plan local d’urbanisme (PLU), programme local de l’habitat (PLH), plan de déplacement urbain (PDU), le cas échéant au sein d’un même document intercommunal intégrateur.

Ainsi, que ce soit à l’échelle du bassin de vie, de la commune, du quartier ou du bâtiment, les partis d’aménagement et les choix d’organisation et d’occupation de l’espace retenus par la collectivité, et traduits dans le PLU(i), permettent d’agir directement sur la maîtrise des consommations énergétiques et sur les émissions de gaz à effet de serre liées aux mobilités, aux formes urbaines, au développement des énergies renouvelables, ainsi qu’à la séquestration du carbone dans les sols.

Infographie d'urbanisation

 

Le PLUi, outil opérationnel pour l'adaptation au changement climatique

De même, le PLU(i) constitue l’outil opérationnel pertinent de la collectivité, pour traduire sa stratégie territoriale d’adaptation aux effets du changement climatique en choix spatiaux et d’aménagement. Qu’il s’agisse, en fonction des aléas, enjeux et milieux, de risques naturels à proprement parler (inondation, submersion, érosion, …), d’enjeux sanitaires (liés à l’érosion de la biodiversité, à la ressource en eau, aux phénomènes d’îlots de chaleur urbains, …) ou d’enjeux économiques et sociaux (liés à l’érosion de la biodiversité, à l’évolution attendues des rendements et pratiques agricoles, aux effets sur d’autres activités économiques, …).

Sécheresse d'un étang dans l'Yonne
© Sylvain Giguet - Terra - Sécheresse d'un étang près de Toucy dans l'Yonne 

Enfin, le PLU(i) permet également d’agir, à travers l’organisation de l’espace et des activités sur la préservation et l’amélioration de la qualité de l’air.

Pour accompagner les territoires dans leur réponse à cet impératif de convergence des politiques de planification, le Cerema a réalisé une valise pédagogique intitulée “PLU, des arguments pour agir en faveur du climat, de l’air et de l’énergie”.

Ces cinq fiches thématiques visent à relier aussi concrètement que possible les partis d’aménagement retenus par la collectivité et traduits dans le PLU(i), aux enjeux de la maîtrise des consommations énergétiques et des émissions de GES liées à la mobilité, aux formes urbaines, au développement des énergies renouvelables, ainsi qu’à la séquestration du carbone dans les sols. La 5eme fiche traite de l'enjeu adaptation au changement climatique dans la planification.