Cet article fait partie du dossier : Contrôle automatique de vitesse
Voir les 8 actualités liées à ce dossierEn 2010, le déploiement du système de CSA en France s’appuyait sur deux équipements de terrain : les radars fixes qui assurent un contrôle permanent des vitesses et les équipements embarqués qui sont déployés par les forces de l’ordre pour des contrôles temporaires sur des lieux fixes.
Depuis plusieurs années, les radars fixes ont fait l’objet de différentes études visant à évaluer leur impact sur les vitesses pratiquées localement d’une part et leur zone d’influence d’autre part.
Par contre, pour les autres dispositifs, embarqués, il ressort que :
- les contrôles temporaires de la vitesse réalisés par les forces de l’ordre en France n’avaient jamais été évalués du point de vue de leur impact sur les vitesses pratiquées localement par les usagers.
- il n’avait jamais été établi en France de relation entre ces contrôles (fréquence, localisation) et les vitesses pratiquées sur un axe.
Cette étude a montré que l’itinéraire de la RD723 était le seul sur le département de la Loire-Atlantique pouvant faire l’objet d’une évaluation des équipements de terrain embarqués utilisé sur des lieux fixes, les autres itinéraires ne permettant pas suffisamment de points de contrôles fixes par les forces de l’ordre. Ce qui ouvre la perspective d'un nouveau type d'équipement de type mobile mobile, permettant de réaliser les contrôles sans que le véhicule stationne.
Pendant cette évaluation, les périodes et les lieux de contrôles ont été choisis en fonction des disponibilités des forces de l’ordre et des possibilités de stationnements des véhicules. Les aires d’arrêt sont peu nombreuses et ne sont pas toujours situées dans des lieux permettant d’optimiser les contrôles.
L’enregistrement en continu des mesures de vitesse sur plusieurs points de l’itinéraire a permis de mieux cibler les actions de contrôles (lieux et heures).
En l'absence de panneaux d'annonce, l'effet de la stratégie de contrôles n’est pas suffisamment significatif. Par contre, l’effet panneaux d’annonces a été immédiat et a perduré en phase 4 (février et mars 2009). En phase 5 l’effet panneau s’est apparemment atténué après un an de mise en place. Le nombre de contrôles des forces de l’ordre a été légèrement plus faible qu’en phase 4 et a été uniquement concentré sur 3 points de l’itinéraire en dehors des heures de pointes, alors qu'un processus d'apprentissage se mettait en place.
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