La crise actuelle a des conséquences sur le domaine des transports et modifie les habitudes de déplacements : baisse du recours aux transports en commun, recul des trajets longue distance, développement de l’usage du vélo...
Les mobilités impactées durablement ?
Beaucoup considèrent que cette crise modifiera les systèmes de transport sur le long terme, et nous vivons un moment de rupture qui est aussi propice pour des changements profonds de comportements.
Il s’agit d’une crise systémique, à la fois sanitaire, économique, sociale. Elle affecte également tous les acteurs de la mobilité. Les défis à relever dans les semaines et mois à venir sont énormes.
Comment remettre en marche nos systèmes de mobilité et les adapter dans le contexte de dé-confinement et au-delà ? Comment répondre aux inégalités qui ont émergé dans le contexte de la crise, et qui ont touché par exemple les personnes handicapées, certains salariés, les familles précaires, les personnes isolées ou âgées, ceux qui n’ont pas accès au numérique ?
L’enjeu est fort pour l’action publique à analyser les difficultés que présente cette période et à se saisir des opportunités qu’elle offre pour les politiques de mobilité.
Explorer les conséquences de la crise, dessiner les perspectives
Face à ces défis, le Cerema propose un numéro spécial de Transflash consacré aux conséquences de la crise sanitaire sur la mobilité. Il se présente sous la forme d’une série d’interviews. L’objectif était de donner la parole aux acteurs de la mobilité dans leur diversité. En croisant les points de vue, les préoccupations de chacun, ces contributions nourrissent le débat et dessinent des pistes pour l’avenir.
Le numéro spécial "crise sanitaire et mobilité"
Ce numéro spécial de Transflash constitue un corpus à disposition de l’ensemble des acteurs de la mobilité et de l’aménagement, qui permet d’avoir une vision d’ensemble des problématiques liées à la mobilité et à l’aménagement dans le contexte de la crise du coronavirus et de ses conséquences.
Les réflexions sur l’aménagement de la ville, du périurbain et des espaces ruraux doivent se poursuivre pour mieux prendre en compte les vulnérabilités des territoires et des habitants.