6 décembre 2021
Vue en gros plan du pont à hauban de Terenez, avec le garde barrière
R. Taburet - Pont de Terenez
Ce guide méthodologique présente la méthode de calcul de l’indice de danger pour les infrastructures routières dont la vitesse autorisée est supérieure ou égale à 70 km/h. Il présente les éléments utiles dans le choix des performances d’un dispositif de retenue routier sur pont neuf ou existant et sur mur de soutènement.

Ce guide s'adresse aux principaux acteurs des projets d’infrastructures routières et gestionnaires de patrimoine d’ouvrages d’art (maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, bureaux d’études, exploitants d’infrastructures routières).


une Méthode pour calculer l'indice de danger

Couverture du guideIl a pour objectif de les aider dans le choix des performances d’un dispositif de retenue routier (DR) à installer, en bord d’ouvrage d’art neuf ou existant (pont ou mur de soutènement). Il présente la méthode de calcul de l’indice de danger développée pour les ouvrages supportant une infrastructure routière sur laquelle la vitesse autorisée est supérieure ou égale à 70 km/h. Cependant, en deçà de cette vitesse, notamment en milieu urbain, la démarche présentée peut donner des éléments d’information utiles pour aider le décisionnaire dans le choix des performances du dispositif de retenue à mettre en oeuvre.

Cette méthode d'analyse du risque prend en compte l’ensemble des contraintes impactant la sécurité des occupants et des tiers (trafic, géométrie, conditions
climatiques, environnement, usages, etc.

Dans certaines configurations développées dans le présent guide (franchissement de voies ferrées, ouvrages dont la structure est sensible aux chocs de véhicules, franchissement des autoroutes, des routes nationales ou des routes départementales de 1re catégorie et supportant des engins agricoles ou bus/autocars, ouvrages concernés par une restriction d’accès PL, etc.), un niveau de retenue minimal particulier est recommandé.

Par rapport à la précédente version, ce guide prend en compte les évolutions réglementaires : normes NF EN 1317 (intégration des niveaux H4, de l’indice de sévérité de choc, des niveaux L, etc.) et l’arrêté du 2 mars 2009 modifié dit "arrêté RNER modifié". 

 

De nombreux paramètres à prendre en compte

Chaque dispositif de retenue a été étudié pour satisfaire à un objectif donné, mais ils peuvent aussi partiellement répondre partiellement à un objectif pour lequel ils n'ont  pas été conçus.

Dans le cadre de mesures aussi bien préventives que curatives, le choix et l’implantation des dispositifs de retenue sur les ouvrages d’art et leurs abords requièrent une attention particulière. Ils doivent prendre en compte notamment les aspects suivants :

  • Inspection d'un dispositif de retenue sur un viaduc par le Cerema
    Inspection d'un viaduc au niveau des dispositifs de retenue - M. Bouquet TERRA
    L’existence d’un vide latéral et le regard du conducteur attiré vers le paysage,
  • La diversité des usagers : piétons, cyclistes, deux-roues motorisés, poids-lourds...
  • La conception géométrique de la route supportée par l’ouvrage et ses abords (profil en travers, continuité du cheminement piétons...)
  • la structure de l’ouvrage en béton ou en métal ne permettant pas le battage de support ; à cela, il faut ajouter un certain nombre de sujétions parfois importantes, telles que la continuité de l’étanchéité, les zones d’ancrages de câbles de précontrainte, de câbles de suspension (haubans, suspentes), les possibilités d’ancrage dans la structure
    existante, 
  • la dilatation de l’ouvrage au droit du joint de chaussée ;
  • l’assainissement routier : dispositifs spécifiques assurant le recueil des eaux de ruissellement (corniches caniveaux) ;
  • les conditions d’exploitation : entretien, réparation, etc. ;
  • éventuellement l’esthétique : approche architecturale et intégration dans le paysage.

 

Pour accéder au guide :