Le Cerema a conduit 3 phases de travail et animé des ateliers partenariaux réunissant les collectivités et acteurs impliqués dans la mise en oeuvre des politiques de mobilité en Ardèche.
Phase 1 : diagnostic quantitatif et qualitatif partagé
L'objectif de cette première phase était de mieux cerner les besoins de mobilité des habitants et usagers du territoire, ainsi que les grands enjeux qui découlent de l’organisation actuelle des déplacements.
Le diagnostic a été réalisé à partir des données et des études existantes. Un volet plus qualitatif s'appuyant sur des entretiens avec une dizaine d’acteurs institutionnels du territoire et des interviews filmés de 48 habitants et d’usagers du territoire a complété le diagnostic.
Un atelier partenarial conduit le 17 octobre 2017a enrichi et consolidé les éléments de l'état des lieux initial.
Quelques enseignements et chiffres issus de la phase 1 : * Des contraintes géographiques rendent les déplacements longs et difficiles. * La voiture assure 70 % des déplacements quotidiens des Ardéchois et 84 % des déplacements domicile-travail. * Une planification territoriale encore peu développée, les Autorités Organisatrices de la Mobilité sont à renforcer. |
Phase 2 : orientations stratégiques partagées
La phase 2 a conduit le Département et ses partenaires à définir une base commune pour les actions et politiques à mener au sein du territoire sur leurs champs de compétence spécifiques
L'atelier partenarial du 1er mars 2018 a complété les éléments de sortie de cette deuxième phase.
A partir de 4 grandes lignes directrices, 20 orientations de travail ont été définies.
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Phase 3 : Les déclinaisons dans la politique du Département
Les enseignements du diagnostic et des ateliers conduisent à la définition d'actions à mener par la suite. Ainsi des fiche de recommandations sur les infrastructures routières, les mobilités alternatives, la sécurité des déplacements et la mobilité à vélo ont été produites.
Néanmoins des évolutions sont à intégrer autour :
- de la précarité énergétique et la sensibilité au coût de la mobilité dans les territoires peu denses,
- de la diffusion du numérique dans les modes de vie et les nouvelles formes d’organisation du travail,
- du développement du covoiturage comme service de mobilité,
- du renouveau du vélo et développement des véhicules électriques,
- de l'évolution des compétences en matière de mobilité, y compris celles à venir avec la loi d'orientation des mobilités.
Cette étude alimentera le futur plan de mobilité, en cours d’élaboration, qui intégrera la poursuite de l’amélioration du réseau routier départemental, mais aussi la question des mobilités alternatives à l’autosolisme et les solutions pour limiter les besoins en mobilités.
Pour en savoir plus, vous pouvez contacter : Emmanuel PERRIN ou Mathias GENT.