5 décembre 2023
visite d'un parc lors de la 1ère session
Dans un contexte de plus en plus marqué par les défis posés par le changement climatique, les collectivités et leurs acteurs locaux cherchent à se réinventer pour s'adapter à cette nouvelle réalité.
La direction départementale des territoires des Yvelines (DDT 78) accompagnée par le Cerema, et en partenariat avec les villes de Jouy en Josas et la commune nouvelle de Saint Germain en Laye - Fourqueux, le CAUE 78 et l’Agence de l’Eau Seine Normandie ont mis en place un cycle nature en ville destiné à sensibiliser et à former les élus et techniciens yvelinois à la prise en compte de la nature en ville pour un aménagement durable de l’échelle du projet à l’échelle du territoriale. 

La réintroduction de la nature en ville est devenue une solution incontournable aux effets du changement climatique. Ses services rendus, tels que le rafraîchissement, la restauration de la biodiversité, l'infiltration des eaux pluviales sont aujourd’hui largement reconnus et contribue au bien-être des citadins.

Pourtant, malgré ces bénéfices évidents, la nature en ville peine encore parfois à trouver sa place dans les projets de développement urbain et les documents de planification. Il est donc devenu fondamental d'accompagner les acteurs locaux à différentes échelles et étapes pour intégrer pleinement les enjeux des territoires et soutenir les actions en faveur de la nature en ville.

C’est dans ce cadre que le Cerema et de nombreux partenaires ont accompagné la DDT 78 afin de sensibiliser et former les élus et les techniciens autour des la nature en ville sur la base de de concepts, retours d’expérience, ainsi que l’appropriation de différents outils techniques, réglementaires et financiers et mobilisables par les collectivités. Deux journées de formation ont été organisées, en juin et octobre 2023.

 

La nature en ville à l'échelle du projet

La première session s’est déroulée en juin 2023 à Jouy-en-Josas. Les participants se sont familiarisés avec le concept de nature en ville à travers des éléments de définition de la nature en ville et la réalisation de présentations thématiques (gestion des eaux pluviales, arbre en ville, biodiversité) par différentes institutions (Cerema, CAUE 78, ARB Ile-de-France et Agence de l’Eau). Cette journée a également été l’occasion de présenter plusieurs projets exemplaires (désimperméabilisassion et renaturation d’une cour d’école et d’un cimetière), démontrant comment la nature en ville peut être intégrée à l'échelle du projet et d’opérations d'aménagement.

 

Apports théoriques et définitions de la nature en ville : vers un vocabulaire commun au service d’une approche globale

Joël Amossé, chef de groupe Nature en ville, Cerema

fonctions des sols - schéma
Les fonctions des sols 

Les participants ont pu se familiariser aux définitions et apports de la nature en ville, et notamment contrecarrer les idées reçues sur différentes composantes de la nature en ville (biodiversité, arbre en ville, sols et eau) par le biais d’un quizz. 

Les espaces de nature présentent une grande variété de typologies d’espaces et d’usages. Maintenir les continuités entre ces différents espaces est primordial en termes de préservation des réservoirs de biodiversité.

La nature en ville peut recouvrir trois définitions : sauvage ou spontanée, entretenue ou magnifiée, aménagée et exploitée.

Parfois perçue comme une contrainte au sein de nos espaces urbains soumis à une forte pression anthropique, elle assure en réalité bon nombre de fonctions écologiques (infiltration de l’eau, stockage de carbone) et services écosystémiques essentiels (régulation du climat, production de biomasse, volet culturel) répondant aux enjeux des territoires (limitation du risque inondations, atténuation des îlots de chaleur urbain, amélioration du cadre de vie).

Dès lors, quelle stratégie adopter pour son intégration, sa préservation et sa mise en valeur ? Une approche globale se révèle la plus efficiente, et recouvre les trois volets suivants :

  • la communication et la concertation, pour assoir la légitimité du projet et son adhésion,
  • l’affirmation de la transversalité,
  • les actions pour et avec la nature (préservation et valorisation de l’existant, conception écologique avec des solutions fondées sur la nature).


La gestion intégrée des eaux pluviales, de la logique du "tout tuyau" à des solutions plurielles

Céline Gibelin, cheffe de groupe Eau et Analyses environnementales au Cerema, Raphaël Migliori, chargé d’opération, Agence de l’Eau Seine Normandie (AESN) et Léa Kazé, chargée de mission grands projets à la direction générale déléguée à la ville nature, Ville de Plaisir

gestion des eaux pluviales (bassins)
Arnaud Bouissou - TERRA

La gestion historique au "tout tuyau" a eu pour effet l’augmentation de l’imperméabilisation et des surfaces de ruissellement. Ceci a pour impact d’augmenter le temps de retour de la goutte d’eau au milieu naturel, d’engendrer de fait une saturation hydraulique, et in fine des difficultés de financement des investissements. D’un point de vue qualitatif les effets sont notables : l’eau est ainsi plus soumise à des sources de pollution ce qui a un impact sur le milieu récepteur.

La gestion intégrée des eaux pluviales -ou alternative- consiste à revenir à un cycle de l’eau le plus proche possible du cycle naturel. L’eau constitue un véritable potentiel de création, d’agencement pour améliorer le cadre de vie vers une ville plus résiliente. Il existe ainsi une palette de solutions à adapter au contexte et au projet (noues, tranchées drainantes, conservation des sols existants, désimperméabilisation, réduction de l’emprise des bâtiments, minimisation des rejets au réseau, favorisation du ruissellement vers les espaces verts…). Il n’y a donc pas de solution unique, mais de multiples potentialités !

Sur la question des accompagnements possibles, il est à noter que la doctrine de l’Agence de l’Eau Seine Normandie (AESN) se fonde sur le SDAGE qui définit de grandes orientations sur tout le bassin. Mis en place sur la période 2022-2027, il comprend 5 orientations fondamentales, acte la stratégie dans les documents d’urbanisme et décline les principes de gestion des eaux pluviales à la source, au niveau opérationnel.

sol désimperméabilisé
Désimperméabilisation des abords de la cantine - Ville de Plaisir

L’exemple de la réhabilitation de la cantine scolaire Jacques Prévert et de la restructuration de son parvis est une illustration concrète des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales. La Ville de Plaisir a intégré une logique de gestion de l’eau à la parcelle, par une réflexion globale sur un périmètre élargi.

Ainsi, 70% de la surface totale a pu être désimperméabilisée et des zones de pleine terre via la plantation de "micro forêts" ont pu être créées. Une gestion optimale des pentes a permis la conduite de l’eau vers toutes les surfaces infiltrantes, ainsi que la récupération in fine dans une cuve de stockage.

Les travaux ont également compris la création des zones de pleine terre via des "microforêts" et la valorisation des espaces verts existants, ainsi que la gestion des pentes avec l'aménagement d'une cuve de stockage. 

La biodiversité : de la connaissance à la préservation, quelle place pour la composante humaine ?

Jhalles à Paris avec paysage en friche derrièreonathan Flandin, chargé de mission écologie urbaine ARB Ile-de-France, Jean-Michel Allirand, adjoint au maire La Queue-Lez-Yvelines.

Le terme biodiversité est très englobant. Il comprend la diversité des écosystèmes, de l’ensemble des espèces du vivant, ainsi que la diversité au sein d’une espèce, c’est-à-dire la diversité génétique. Les activités humaines exercent une pression sur la biodiversité : la densification peut être contraignante, les infrastructures de transport constituent des frontières quasi infranchissables et les effets du changement climatique tendent à homogénéiser les espèces en ville.

Les milieux urbains très artificialisés présentent cependant une hétérogénéité en termes d’habitats. La taille réduite des espaces de nature en ville va, malgré tout, avoir un impact sur le type d’espèces présent : les espèces dites généralistes vont prédominer.

Parallèlement, la grande hétérogénéité des gestionnaires (gestionnaires publics, gestionnaires des espaces verts d’entreprises, jardins de particuliers) créé de fortes discontinuités. 

La biodiversité constitue en réalité un objectif et un moyen, qui permet de travailler sur d’autres enjeux du milieu urbain (atténuation des effets du changement climatique, amélioration du cadre de vie, de la santé, volet social).

Tout projet urbain doit satisfaire à l’étape première du diagnostic, via la réalisation d’inventaires. Il s’agit pour le porteur de projet d’être en capacité d’adapter les futurs aménagements à ce que l’on va observer.

 

 
Par la suite, les actions doivent s’inscrire à de multiples échelles, il s’agit :

 

  • de diversifier la végétalisation, les strates, les habitats…
  • d’appliquer une gestion écologique ou la non gestion,
  • de prendre en compte les trames sur son territoire (trames vertes et bleues, trames brunes, trames noires), notamment par la restauration des trames du passé (ex : ancien ru canalisé),
  • de créer des quartiers perméables.

L’arbre en ville : la question de la communication et de la prise en compte des usages

végétation en villeDelphine Salmon, responsable d’études Nature en ville au Cerema et Hugo Decoux, paysagiste au CAUE 78

L’arbre en ville constitue un véritable défi de plantation et préservation, au regard de son caractère indispensable dans un contexte foncier restreint. Son rapport bénéfices / contraintes (à garder à l’esprit comme les racines dommageables, pollen allergisant, coût d’entretien, etc) est très favorable dans le contexte climatique actuel et futur.

En effet, bon nombre de services écosystémiques (c'est-à-dire tous les bénéfices que l’on peut tirer des processus naturels) lui sont associés comme celui du rafraîchissement, le stockage du carbone, les effets positifs sur le paysage et le cadre de vie. L’arbre est également un support de biodiversité et un véritable acteur de la rame verte et bleue.

Focus sur les bonnes pratiques : une gouvernance favorable (ex. des chartes de l’arbre), la préservation en priorité du végétal en place (et de son sol), une diversité des espèces et strates, choisir un végétal adapté aux conditions locales, favoriser les continuités végétales, privilégier les fosses de plantation continues et respecter les règles de plantation. 

 

Des outils aux services de la protection, du développement et de la valorisation de l’arbre en ville :

arbres a LyonFocus sur l’outil SESAME développé par le Cerema : un outil d’aide à la décision pour le choix des espèces d’arbres à planter. A partir d’une liste d’espèces préalablement déterminée avec la collectivité, la méthodologie s’appuie sur l’évaluation des espèces selon les services écosystémiques rendus et le niveau des contraintes liées à l’arbre.

Une fois les espèces ainsi comparées entre elles, l’outil fournit, pour un type d’espace donné, une liste de 6 à 12 espèces les plus adaptées.

Focus sur la chartre de l’arbre : un document cadre, non opposable qui a pour objectif d’élaborer une culture commune de l’arbre et de porter un regard partagé sur le patrimoine arboré local. A destination des particuliers, des copropriétés et des professionnels.

Focus sur le barème de l’arbre : un outil au service des particuliers, des collectivités, des professionnels, qui, au travers d’une évaluation théorique monétaire selon plusieurs critères, fait valoir les droits de l’arbre.

Cette première session a été suivie d'une déambulation dans la ville de Jouy en Josas, permettant aux participants de découvrir des aménagements de nature en ville et des pratiques de gestion écologique d’ espaces tel que la renaturation de la Bièvre ou encore la désimperméabilisation et la végétalisation d’un parking.

visite de terrain dans la ville

 

Intégrer la nature en ville à l'échelle du territoire pour un aménagement durable

La deuxième session de sensibilisation et de formation a eu lieu en octobre 2023 sur la commune nouvelle de Saint-Germain-en-Laye. Elle a permis d’élargir la perspective en abordant la nature en ville à l'échelle des territoires et de la planification. Au cours de cette journée, les élus et techniciens ont pu suivre des présentations de différentes institutions (Cerema, DRIEAT et DGALN) et le témoignage d’une collectivité, ainsi que de participer à un jeu sérieux (animé par le Cerema et la DRIEAT) pour se familiariser avec les outils d’aménagement techniques et réglementaires en faveur de la nature en ville.

Mobiliser les différents documents d'urbanisme pour développer la nature en ville: Emilie Bonnet-Derivière, cheffe du bureau de la planification urbaine et rurale et du cadre de vie, DGALN, Adeline Live, adjointe à la cheffe du département planification et territoire, DRIEAT et Franck Chaumartin, chargé d'études urbanisme / nature, paysage et risques, DRIEAT.

La DRIEAT a rappelé les apports de la Loi "Climat et Résilience" du 22 août 2021, ainsi que ses évolutions issues de la loi "ZAN" du 20 juillet 2023 "visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs de lutte contre l'artificialisation des sols et à renforcer l'accompagnement des élus locaux". Ainsi la Loi "Climat et Résilience" donne une définition de l'artificialisation, des objectifs chiffrés de déclinaison du ZAN, avec la volonté de maîtriser l'étalement urbain et de favoriser le renouvellement urbain. Ces objectifs se déclinent à différentes échelles : la Région (avec le SDRIFE), à l'échelle des SCOT et des PLU / PLUi. 

Pour la première décennie, 2021-2031, l'objectif porte sur la réduction de la consommation d'Espaces Naturels Agricoles et Forestiers (ENAF). Toute ouverture à l'urbanisation sur un espace NAF doit justifier de la non faisabilité du projet au sein de l'enveloppe urbaine. Obligation est faite de réaliser une étude foncière dans le PLU.

 
La loi "ZAN" du 20 juillet 2023 :
 
  • allonge les délais de 6 mois pour la mise en conformité des documents d'urbanisme,
  • prend en compte la renaturation dès la première décennie,
  • introduit un Droit de Préemption Urbain (DPU) pour des motifs de renaturation,
  • permet de sursoir à statuer sur des projets qui compromettraient l'application du ZAN,
  • introduit une garantie communale d'un hectare.
 
 

Plusieurs plans et schémas abordent les thématiques "nature" et "eau" :
  • Le SDAGE (schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux) qui fixe comme objectifs l'identification, la protection et la cartographie des milieux et zones humides, le maintien des éléments fixes du paysage, la limitation de l'imperméabilisation des sols et la gestion à la source des eaux de pluie, l'adaptation de la ville aux canicules,
  • Le PGRI (plan de gestion du risque inondation) du bassin Seine-Normandie qui fixe comme objectifs la gestion des eaux pluviales le plus en amont possible et la prise en compte tous les types d'évènements pluvieux,
  • Le SRCE (schéma régional de cohérence écologique) qui vise à créer, développer ou maintenir un maillage favorable à la biodiversité,
  • Le SDRIFE (Schéma directeur environnemental) qui prévoit le développement régional tout en tenant compte des enjeux climatiques, de la préservation de la biodiversité, de la gestion des ressources, de l'amélioration du cadre de vie,
  • Les PNR (parcs naturels régionaux) dont la charte prévoit un projet de protection et de mise en valeur du patrimoine naturel, culturel et paysager et de développement du territoire,
  • Le SAGE (schéma d'aménagement et de gestion de l'eau ) qui fixe les grandes orientations à l'échelle d'un bassin hydrographique ou d'une nappe et fixe des règles en matière de protection des zones humides et d'infiltration des eaux pluviales.
Au-delà de la connaissance des outils, plusieurs facteurs essentiels contribuent à la qualité du document :
 
  • la transversalité et le dialogue entre les services,
  • les diagnostics locaux pour établir des règles adaptées au contexte local,
  • la déclinaison des orientations stratégiques dans les documents opposables pour favoriser l'encadrement des projets,
  • la rédaction de règles claires et précises pour assurer une instruction opérationnelle et renforcer la sécurité juridique du document.

Comment concilier les objectifs de densification et de renaturation ? Apports méthodologiques et déclinaisons territoriales

Gil Melin, 1er Maire adjoint, Ville de RisOrangis, Christelle Néaud, Adjointe au Responsable du Groupe Nature en Ville, Cerema et Mélanie Belot, Responsable d’Etudes en Stratégies Urbaines, Cerema.

La Ville de Ris Orangis en partenariat avec le Cerema et le groupement Sols Paysages participe à l'Appel à Manifestation d'Intérêt sur le Zéro Artificialisation Nette de l'Ademe. Ris Orangis est un territoire soumis à une forte pression foncière, traversé par de forts enjeux écologiques, environnementaux et sociaux liés à la question de la Nature en ville. La démarche portée est fondée sur un changement de paradigme qui consiste à considérer le sol, support de l’aménagement, comme une ressource à part entière qui assure des fonctions essentielles.

La méthodologie consiste à croiser des diagnostics des tissus urbains et de la caractérisation des sols avec des sondages agropédologiques. L'objectif est de prendre en compte la qualité des sols dans la réflexion sur les projets d'aménagement et de considérer cette qualité au moment de l'élaboration du document d'urbanisme.

 

Comment s'approprier l'ensemble de ces leviers et concepts ? Une approche ludique par le biais d'un "jeu sérieux" 

sequence jeuEn fin de matinée, les participants ont été placés en situation concrète afin de s'approprier les différents outils et leviers présentés précédemment.

Répartis en groupes d'environ 10 personnes, ils ont dû prendre leur casquette de technicien oeuvrant à la mise en place d'un PLU(i) en répondant à la problématique suivante : la collectivité a la volonté d’être vertueuse sur le ZAN, la volonté de densifier, mais se pose la question des modes de faire pour ne pas dénaturer le paysage urbain et altérer la biodiversité de son territoire. La collectivité souhaite également encourager les modes actifs sur son territoire. Votre rôle est de valoriser et renforcer la TVB aux différentes échelles (communes, îlots urbains, parcelles) : accroître l’ambiance de nature en ville et favoriser la biodiversité urbaine. Il s’agira également de planifier des espaces de déplacements et de promenade, prenant en compte les enjeux paysagers et les continuités écologiques.

A l'aide de cartes "intentions" et de cartes "outils", et d'une cartographie d'un territoire fictif, supports du jeu sérieux, les participants ont approfondi les notions abordées dans les présentations et échangé sur ceux qui leur semblaient les plus adéquats. Le jeu sérieux a également été l'occasion pour chacun de faire part de ses pratiques et ses difficultés.


La journée s'est conclue par une après-midi de déambulations au sein de la commune nouvelle de Saint-Germain-en-Laye, où les participants ont eu l'occasion d'observer de près les aménagements de nature en ville et de gestion écologique d’espaces tels que le jardin des eaux de Fourqueux, l’écoquartier du Bel Air ou encore le chemin de l’eau au côté du ru de Buzot.

LES ACCOMPAGNEMENTS PROPOSÉS PAR LE CEREMA

En plus de l’accompagnement réalisé par le Cerema dans le cadre de ces journées, le Cerema met également à disposition des outils concrets. Parmi eux, on trouve notamment l'outil Sésame (Services Ecosystémiques rendus par les Arbres, Modulés selon l'Essence), qui aide les collectivités et les acteurs locaux à choisir les espèces d'arbres en fonction des services écosystémiques rendus et du type d’espace urbain à aménager.

Le Cerema peut aussi accompagner des territoires, par exemple pour développer la nature en ville (voir le détail), améliorer la gestion des eaux pluviales en ville (voir le détail) ou intégrer l'arbre dans les projets de renaturation urbaine (voir le détail).

Des outils méthodologiques sont également diffusés :