Un enjeu de sécurité pour tous les déplacements
Si l'adhérence a un impact majeur sur la sécurité routière (elle garantit au conducteur l'efficacité du freinage et le contrôle de la trajectoire de son véhicule), elle joue un rôle important pour les déplacements des autres usagers : piétons, cyclistes, utilisateurs de trottinettes ou d'autres engins de déplacement personnels.
Concernant la voirie urbaine et les espaces publics, la réglementation « accessibilité » impose que les revêtements ne soient « pas glissants ». En effet, pour les piétons, notamment les personnes mal-marchantes ou les personnes âgées, les risques de chute par glissade ou par trébuchement sont accrus lorsque l'adhérence est insuffisante ou trop hétérogène.
Quels outils et méthodes pour mesurer la glissance des espaces publics ?
La qualification de l'adhérence ou de la glissance d'un revêtement se réalise par la mesure d'un coefficient de frottement. Fort de son expérience obtenue après de campagnes de mesures de glissance en milieu urbain, qu'il a réalisées pour des collectivités, le Cerema présente dans cette fiche les différents appareils et méthodes pouvant être utilisés pour évaluer l'adhérence in situ : le pendule SRT qui mesure la perte d’énergie suite au frottement du patin en caoutchouc sur la surface, le T2GO qui fournit un coefficient de frottement à faible vitesse, le TM2 qui mesure une profondeur moyenne de profil en continu par laser, etc.
Des recommandations pour des espaces publics moins glissants, donc plus sûrs et plus confortables
La fiche ébauche quelques recommandations d'emploi de différents matériaux selon leur adhérence, leur confort (pour les piétons), les éventuels traitements qui peuvent améliorer leurs caractéristiques (compactage, rainurage, incrustation, etc.). Elle revient aussi sur des bonnes pratiques mises en œuvre par certaines collectivités : capitalisation des mesures, guide pour les aménageurs, plate-formes de tests, etc.