Le système facultatif d’évaluation du degré d’intelligence des bâtiments via cet indicateur (SRI) doit être développé et commun aux États membres de l’Union Européenne.
La révision de la directive européenne "Energy Performance of Buildings Directive" (EPBD) du 19 juin 2018 demande qu’un système facultatif d’évaluation du degré d’intelligence des bâtiments via un indicateur "Smart Readiness" (SRI), soit développé et commun aux États membres de l’Union Européenne.
L’indicateur "Smart Readiness" (SRI) est destiné
- à sensibiliser la population sur les avantages (dans une perspective de l’énergie, en particulier) des technologies intelligentes et des TIC dans les bâtiments,
- à motiver les consommateurs pour accélérer les investissements dans les technologies des bâtiments intelligents
- à soutenir l’adoption des innovations technologiques dans le secteur du bâtiment.
L’étude est menée par le consortium européen "VITO" et "Waide Strategic Efficiency".
Ce consortium s’appuie sur le groupe de travail de la communauté des parties prenantes pour développer une méthodologie suffisamment souple permettant un déploiement adaptatif dans les États membres.
Mission du Cerema dans ce groupe de travail
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Consolider le cadre méthodologique du SRI, y compris la sélection des services « intelligents » qui seront à évaluer, la définition des facteurs de pondération entre domaines d'intelligences, entre critères d'impacts, etc.
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Tester, en partenariat avec l'alliance HQE, la version préliminaire du SRI sur les bâtiments de notre choix, afin de fournir des commentaires et soutenir la mise au point du cadre et de la méthode.
A noter que l'appel à test a été lancé le 11 juillet 2019 par l'alliance HQE conjointement avec le Cerema. Cette phase de test aura lieu après l'été 2019 sur plusieurs bâtiments qui pourront couvrir 6 typologies (MI, collectifs, bureaux, commerces, écoles, hôtels).
Cadre juridique du SRI
Le SRI devrait être facultatif et basé sur deux instruments juridiques :
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les actes délégués pour la définition et la méthode de calcul
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les actes d'exécution pour les modalités techniques de mise en œuvre.
Les actes juridiques relatifs à la création et à la mise en œuvre du SRI devraient être développés et adopté dans les mois à venir (l’accord provisoire donne fin 2019 comme échéance)
La définition et le calcul de la méthodologie doivent en outre être conformes au cadre défini par une annexe technique (annexe 1a), qui définit 3 aspects :
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La possibilité d’adapter son mode de fonctionnement en réponse aux besoins de l'occupant
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La capacité à maintenir un bâtiment performant d’un point de vu énergétique à travers l'adaptation de la consommation d'énergie
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La flexibilité de la demande globale en électricité d'un bâtiment, y compris sa capacité à permettre une réponse à la demande active et passive implicite et explicite, en relation avec le réseau, par exemple grâce à la flexibilité et aux capacités de transfert de charge.