Le ministère de la transition écologique et solidaire, avec l’appui du Cerema, a pour volonté d’accompagner la pratique des modes actifs sur l’ensemble du territoire national.
Les enjeux sur ce mode de déplacement sont forts en Guyane du fait d’une population jeune qui a fortement recours à ce mode pour leur déplacement domicile-étude. Le besoin aujourd’hui consiste en une meilleure prise en compte de ces pratiques, par leur accompagnement et sécurisation. L’action en matière de mobilité active et durable tend aujourd’hui vers une démarche équilibrée d’aménagement de l’espace public, dans laquelle l’ensemble des modes de déplacement trouve sa place et incite à une plus grande pratique du vélo et de la marche.
La situation de la Guadeloupe en matière de déplacements montre une dépendance très forte à la voiture particulière. Cet usage n’est pas sans conséquence sur l’environnement (pollution, bruit, aménagement de l’espace public ou consommation foncière), la sécurité routière, la santé et l’économie. La transition vers la mobilité durable devra tenir compte non seulement de la problématique des risques naturels et du changement climatique mais aussi de l’attractivité touristique de l’archipel. Conscients des enjeux, les acteurs publics locaux ont engagé de nombreuses réflexions visant à améliorer l’offre de mobilité et développer les modes alternatifs à l'automobile solo pour se déplacer.
Au total, plus de 200 personnes ont assisté aux réunions. Collectivités territoriales (élus et techniciens), professionnels de l'aménagement et de la mobilité, techniciens des services de l’État et associations ont pu échanger avec l'ensemble des intervenants dont une équipe du Cerema.
C'est dans le cadre du programme "Une voirie pour tous" , piloté et animé par le Cerema, que 6 journées se sont tenues sur le thème du développement de la marche et du vélo dans les territoires de Guyane et de Guadeloupe.
Pour répondre au plus près des attentes des participants, le Cerema et ses partenaires ont adapté les objectifs des différents séminaires offrant ainsi un programme correspondant aux pratiques et au contexte spécifiques de chaque territoire. Privilégiant une approche intégrée, les participants ont pu assister à des interventions théoriques associées à des retours d'expériences de collectivités ou associations locales et métropolitaines, suivi d'atelier vélo et marche leur permettant de croiser la théorie au terrain.
L'intérêt de la démarche a été souligné par la quasi-totalité des participants qui ont notamment mis en évidence, les apports réglementaires et techniques liés aux interventions du Cerema.