En résumé, cette méthode peut être un outil intéressant dans le cadre de l’observation de :
- la prépondérance d’un phénomène de densification,
- de la géolocalisation de ces phénomènes
- de l’historicité de ces phénomènes sur un territoire
- l’évolution des locaux d’habitation (passée et future dans le cadre d’une démarche prospective pour répondre aux objectifs de production)
L’intérêt de cette méthode est son coût, elle ne nécessite pas d’investissement particulier. Pour la mettre en place, il suffit d’avoir le logiciel Qgis et l’accès aux tables multi-millésimes des Fichiers Fonciers. Par ailleurs, la cellule foncière a créé un outil généré directement dans Qgis qui permet la production d’Atlas de l’évolution de l’habitat à la parcelle. Cet outil a un véritable intérêt dans le cadre de l’échange avec les porteurs de projets locaux.
Cette méthode permet de mesurer l’évolution du nombre de logements au cours du temps.
Nous avons travaillé pour cela en deux phases :
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la phase 1 consiste à sélectionner un territoire et à mesurer, sans tenir compte du parcellaire, l’évolution du nombre de logements entre deux millésimes . Ce premier niveau permet la production d’un bilan de l’évolution des locaux d’habitation, mais surtout d’identifier les secteurs dynamiques méritant une analyse plus fine.
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la phase 2 vise à suivre l’évolution des parcelles au cours de la période d’étude, pour caractériser l’évolution du nombre de logements par parcelle. Plus complet, ce niveau d’analyse peut être complété par différents critères comme le nombre de logement d’activité, le type de propriétaire, la surface habitable et son évolution entre deux millésimes, le tissu urbain…
DGALN / DHUP / bureau AD3
Marion DEMARQUET – Cheffe de projet qualité de l’aménagement urabain – Unité Urbanisme – Département Ville Durable – Cerema île-de-France
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