C’est la part des déplacements à pied réalisés par les élèves de la zone centrale de l’agglomération marseillaise*
, vers ou depuis leur école primaire.
Le déclin de la marche pour aller ou revenir de l’école ne semble donc plus inexorable. La marche reprend des parts de marché à la voiture depuis quelques années dans les zones centrales des grandes agglomérations.
Le premier tournant a été observé en 2006 à Lille et Lyon où, pour la première fois, on a constaté une stabilisation de la part de la marche. Celle - ci était pourtant en chute libre depuis la fin des années 70, y compris dans le centre et la première couronne des agglomérations de Grenoble** et Marseille.
Alors qu’il y a 40 ans, seul 1 élève sur 10 allait à l’école en voiture, la part de l’accompagnement en voiture a grimpé jusqu’à 1 déplacement sur 3 entre la fin des années 90 et le début des années 2000. Cette part est désormais en baisse (27 % à Grenoble et 30 % à Marseille).
Dans les deux cas, ce tassement de l’accompagnement en voiture s’explique bien par une hausse de la part de la marche (respectivement de 2 et 3 points) mais aussi par celle des transports en commun (de 3 à 5 % à Marseille entre 1997 et 2009 et de 8 à 11 % à Grenoble entre 2002 et 2010).
Contact au Cerema : Julie Pelata
------------
* Le périmètre concerné est approximativement celui qui a été enquêté depuis 1976 (~2000 hab/ km²), soient les communes de : Les Pennes -Mirabeau, Septemes- les - Vallons, Allauch, Aubagne, Marseille, La Penne- sur -Huveaune, Plan-de-Cuques.
** Le périmètre concerné est approximativement celui qui a été enquêté depuis 1975 (~2400 hab/km²), soient les communes de Claix, Corenc, Échirolles, Eybens, Fontaine, Gières, Grenoble, Meylan, Noyarey, Poisat, Le Pont -de-Claix, Saint - Égrève, Saint -Martin-D'Hères, Saint -Martin- le-Vinoux, Sassenage, Seyssinet - Pariset, Seyssins, La Tronche.