Les zones peu denses sont caractérisées à la fois par un habitat peu dense, hormis dans des centres - bourgs, des bassins d’emploi vastes et un taux faible en équipements de services (ex : accès aux soins, commerces, administration…). Les aménagements de voirie sont très majoritairement dédiés à la voiture, mode souvent considéré comme le plus pratique et pertinent quels que soient le motif et la destination du déplacement. La faible part des modes actifs est notamment due à l’absence ressentie de place pour ces modes dans l’espace public, qui fait percevoir les déplacements à vélo et à pied comme difficiles et dangereux.
Le développement de l’usage des modes actifs, vélo et marche, contribue à répondre aux différents enjeux, en termes de santé publique, d’environnement, de cohésion sociale et d’attractivité territoriale, des déplacements en zone peu dense. Les acteurs publics ont des cartes à jouer dans ce développement, via des actions pragmatiques, simples et participatives, qui visent non seulement les comportements individuels mais aussi la qualité des espaces publics.
Le Cerema a rédigé une note dans le cadre de sa contribution pour l’élaboration du plan d’action pour les mobilités actives (PAMA). Elle donne quelques éléments-clefs de la mobilité et des conditions de déplacements en zone peu dense, situe les enjeux de développement de l’usage des modes actifs sur ces territoires et propose des mesures pragmatiques pour assurer leur développement.
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