L’aménagement dans le périurbain : un modèle économique à renouveler

Souvent décriés, aujourd’hui objet de nombreuses attentions, les espaces périurbains assurent une grande partie de la construction de logements au niveau de la France. Le rapport Bonnet remis en ce début d’année au ministère en charge de l’urbanisme et du logement nous invite à « changer de regard sur ces espaces, en mettant en lumière leurs atouts : paysages, ressources naturelles, qualité de vie, coût modéré du foncier, etc. et leurs spécificités, plutôt qu’en cherchant à y reproduire des modèles d’aménagement conçus pour la ville ».

Les expériences récentes nous montrent qu’il existe des solutions au niveau opérationnel et au niveau des filières de l’aménagement pour proposer des logements, des services et des espaces publics, correspondant aux revenus des ménages et à leurs demandes tout en étant supportable financièrement par la collectivité. L’enjeu de cette journée est de donner à voir la diversité des opérateurs de l’aménagement en périurbain et, d’identifier les leviers qui favorisent des opérations d’ensemble plus qualitatives tout en évitant de s’étendre encore plus dans les périphéries – notamment en termes de mobilisation du foncier stratégique (en dent creuse des coeurs de ville, en densification du pavillonnaire existant, en renouvellement urbain), et de production de logements offrant un parcours résidentiel (locatif, accession, y compris logement social).

Cette journée organisée dans le cadre de la Conférence Technique Interdépartementale sur les Transports et l’Aménagement de l’Ouest (CoTITA) était destinée à tous les acteurs de l’aménagement : les services des collectivités locales et de l’État, les élus, les aménageurs publics et privés, les bailleurs, les promoteurs, les constructeurs de maisons individuelles, les urbanistes, les bureaux d’études et les associations. Cette journée se voulait être un temps d’échanges et de partage d’expériences entre tous les acteurs du Grand Ouest, qu’ils soient publics, parapublics ou privés.