Quels besoins de compétences dans le domaine de l'eau pour les 10 prochaines années ?
Au Cerema, les communautés-métier Cerema sont des communautés de "pairs", internes à l’établissement, organisées par thématiques et installées par le comité de direction de l’établissement. Chaque communauté est rattachée à une direction technique en charge de son animation. L’animation des communautés-métier permet de maintenir les équipes du Cerema à la pointe des connaissances et des savoir-faire et d’apporter des visions prospectives, au bénéfice de l’établissement, de ses clients et de ses partenaires. Les communautés-métier constituent pour le Cerema un ancrage solide et vivant de l’état de l’art et des référentiels métiers.
Les journées "métier" donnent l'occasion aux acteurs des communautés de se réunir chaque année. Les nombreux échanges permettent aux participants de créer du lien et de partager des centres d'intérêts communs. Les travaux portent notamment sur des ateliers participatifs ou sur la présentation de projets emblématiques.
Cette année, la communauté "eau" a tenu son rendez-vous habituel du 16 au 18 octobre, à Blois.
L'implication des 75 participants a permis de maintenir une certaine dynamique au sein de la communauté. Il s'agissait aussi d'envisager le plan d'action futur pour l'année 2019.
A cette occasion, un invité extérieur est venu alimenter les réflexions. Pierre-Alain Roche, grand témoin, a captivé son auditoire autour de la question : Quels besoins de compétences dans le domaine de l'eau pour les 10 prochaines année ?
Pierre-Alain Roche, président de la section Mobilité et transports au Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) était reçu en grand témoin aux journées internes du Cerema, sur le domaine de l’eau. Sa conférence portait sur les besoins en compétences dans le domaine de l’eau pour les 10 prochaines années. À cette occasion, il a rappelé le rôle majeur que doit jouer le Cerema en ingénierie de second niveau, dans les domaines de l’eau, pour répondre aux orientations fixées lors des assises de l’eau. Il a notamment évoqué les besoins d’ingénierie pour les politiques publiques relatives à l’alimentation en eau, à la gestion de l’eau et à la prévention des risques d’inondation. Son exposé lui a permis de préciser sa compréhension du rôle de l’expert dans le processus de décision publique. Celui-ci doit savoir douter, critiquer et agir en gardant une capacité d’expérimentation à la manière de l’ingénieur Eugène Belgrand effectuant une reconnaissance terrain lors d’une grande inondation de Paris.