Aujourd’hui, la construction routière constitue une des priorités politiques de développement du territoire algérien. En conséquence, l’administration algérienne se pose la question de l’efficience de l’entretien de ces infrastructures. L’objectif est donc de trouver une méthode pour gérer et entretenir ce patrimoine.
Dans ce cadre, plusieurs équipes du Cerema sont intervenues en appui du MTES-DAEI pour améliorer les compétences des agents de l’organisme national algérien de contrôle technique des travaux publics, le service référent dans le domaine de l’entretien du patrimoine routier. L’objectif était de les aider à gérer les chaussées à forte circulation prématurément dégradées, notamment dans :
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l’exploitation et l’interprétation des données issues d’appareils d’auscultation;
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l’établissement de diagnostics;
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la conception de travaux d’entretien ou de renforcement.
Le Cerema a étudié 60 kilomètres des 300 kilomètres de route prévus dans ce jumelage. L’étude des 240 kilomètres restants est réalisée par les Algériens.
Un guide méthodologique adapté au contexte algérien est en cours de finalisation et différents programmes de formation et d’échange sont prévus en Algérie.