Fin 2013, le Cerema a engagé une étude pour déterminer de quelles façons l’inscription d’un parc de logement intermédiaire, dans les programmes des opérations d’aménagement, influe sur les bilans pour les différents acteurs concernés. L’objectif est de déterminer si ces programmes sont de nature à permettre aux promoteurs, aux aménageurs, aux acquéreurs et à la collectivité d’optimiser leurs résultats économiques.
En effet, dans un contexte législatif qui conforte la maîtrise de l’étalement urbain, les objectifs de durabilité de l’aménagement des territoires impliquent d’interroger de nouveau les opportunités de densification des programmes offertes par une forme alternative bien que relativement ancienne, l’habitat dit « intermédiaire ». Il s’agit de bâtiment de faible hauteur (moins de 3 étages), offrant à chaque logement un accès individualisé et des espaces extérieurs privatifs. Si ces « produits » semblent répondre aux attentes objectives des habitants, leur pertinence économique doit être analysée en détail.