Gaëlle Guyot exerce depuis près de 13 ans des missions diverses liées à la modélisation des transferts d'air dans le bâtiment afin de répondre aux enjeux de performance énergétique, de qualité d’air et de protection des personnes face au risque toxique.
En plus des directrices de la thèse, Pr. Evelyne Gonze et Pr. Monika Woloszyn, le jury était composé de M. Patrice BLONDEAU (Université de La Rochelle, Rapporteur), Mme Suzanne DEOUX (Médiéco Conseil et Formation, Invitée), M. Arnold JANSSENS (Université de Gand, Belgique, Rapporteur), M. Xavier OLNY (Cerema Centre-Est, Invité), sous la présidence M. Jean-Jacques ROUX (INSA de Lyon) qui lui a adressé dans sa délibération finale ses félicitations.
Une délégation importante de la communauté métier "Bâtiment" du Cerema s'était déplacée pour l'évènement incluant une vingtaine d'experts des directions Territoires et ville, Est, Sud-Ouest et Centre-Est.
Résumé de la thèse
Nos logements devraient nous assurer à tous une facture énergétique faible mais surtout un environnement intérieur confortable et sain. Pourtant, les campagnes de mesures ont montré au contraire que l’air intérieur de nos maisons, nos écoles, nos crèches était plus pollué que l’air extérieur. Cette thèse propose d’améliorer les choses en permettant d’agir dès la conception de nouveaux logements. D’abord, il faut savoir avec quel niveau de détail modéliser ce logement, en fonction de ce que l’on sait de son environnement extérieur (météo, pollution), de son occupation (nombre, type, agenda) et des polluants générés dans l’air intérieur par les occupants et leurs activités, et le bâtiment lui-même. Ensuite, il s’agit de savoir avec quels indicateurs évaluer le caractère sain de l’air intérieur afin de réaliser les bons choix sur la ventilation. La méthode développée dans cette thèse pourra servir demain dans le cadre d’une future réglementation ou un label assurant la qualité sanitaire des bâtiments.