Le Cerema a réalisé à la demande la Direction Générale de l’Énergie et du Climat plusieurs études pour identifier le potentiel technico-économique de l'éolien en mer et de l'hydrolien à partir des critères des organisations de professionnels (Syndicats des énergies renouvelables et France énergie éolienne).
Potentiel éolien en mer
Une première étude a été menée en 2014. Elle a permis d’identifier les principaux gisements pour des parcs commerciaux l’éolien en mer posé et des fermes pilotes éoliennes en mer flottantes. Des analyses complémentaires ont été menées en 2016. Ces analyses avaient pour objectif d’identifier le potentiel éolien en mer flottant pour des parcs commerciaux. Les critères ont été mis à jour par les organisations de professionnels. Ces critères sont moins restrictifs que ceux pris en compte en 2014 pour identifier le gisement pour des fermes pilotes éoliennes flottantes.
L’ensemble de ces travaux a permis d’évaluer les gisements pour l’implantation de parcs éoliens en mer à partir des critères technico-économiques fournis par les organisations de professionnels. Chaque étude a ensuite servi de base aux concertations locales menées par les Préfets de régions coordonnateurs de façade et les Préfets maritimes et associant l’ensemble des parties prenantes. Les zones ont été affinées au cours des réunions de concertation en intégrant d’autres paramètres tels que les données environnementales, de pêche, de navigation maritime, toujours avec l’appui du Cerema.
Potentiel hydrolien
Une étude multicritère a été menée en 2013. Elle a permis d’identifier les principaux gisements pour des fermes pilotes hydroliennes. Le Cerema s’est appuyé sur les critères technico-économiques fournis par les industriels pour plusieurs familles de technologies hydroliennes. Ainsi les vitesses des courants de marées, la bathymétrie, la pente, la nature des fonds et les hauteurs de houle ont été reclassées pour déterminer, pour chaque famille technologique, une zone potentiellement propice a son implantation. Le Cerema a ensuite superposé les zones identifiées afin de définir les secteurs communs potentiellement propices a l’ensemble des familles de technologies et suffisamment proche des cotes.
D’autres analyses moins restrictives ont été réalisées en 2016. Le SER a indiqué, pour cette nouvelle étape de planification, que seule la vitesse de courants de marées est a considérer pour déterminer le potentiel hydrolien. Un gisement à court terme pour un appel d’offres 2017, a été évalué à partir des données de courants de marées vives-eaux en surface (Vitesse > 2,5 m/s) mais aussi un gisement à moyen terme qui prend en compte une évolution rapide des technologies (Vitesse > 1,5 m/s).