14 novembre 2018
bateau de croisière sur le Rhin à Strasbourg
Comment accueillir des croisiéristes pour quelques heures dans les villes d'escale ? Dans quelles conditions de mobilité et de sécurité pour tous ? Un rapport d'études du Cerema, réalisé à la demande du ministère de la Transition écologique et solidaire, sur les bonnes pratiques en matière d'accueil.

Le marché de la croisière a explosé dans les années 2000 pour les grands ports français. Cette croissance est due à l’augmentation de capacité des bateaux et à la captation d’un nouveau segment de clients que permet la baisse des tarifs. Les professionnels de la croisière estiment, qu’avec la montée en puissance de marchés émergents tel que l’Asie, on peut prévoir une croissance des croisières dans les prochaines années. De fait, au vu du potentiel économique engendré, certains ports maritimes s’équipent pour accueillir des navires pouvant transporter jusqu’à 6 000 passagers et 2 000 membres d’équipage.

Or, lorsqu’un bateau transporte jusqu’à 3 000 personnes, qui souvent ne parlent pas le français, pour qui c’est le premier contact avec la France, l’accueil à terre est un enjeu primordial pour qu’un croisiériste se transforme en un futur touriste. Depuis le quai où il débarque jusqu’aux commerces et aux lieux de visites, le croisiériste doit garder un bon souvenir de son escale en France. L’accueil se traduit également par le déploiement de dispositif facilitant des déplacements contraints par le temps restreint de l’escale. Il s’agit de dispositif d’information, de mise à disposition de véhicules ou de gammes tarifaires adaptées…

Considérant les enjeux économiques, le Cerema présente ici la synthèse d’une étude réalisée à la demande du Ministère de la transition écologique et solidaire, dont l’objectif était de recueillir les bonnes pratiques en matière de :

  • lieux d’accueil des bateaux de croisières ;

  • coopération entre les acteurs locaux en lien avec les escales ;

  • organisation du transport des passagers en escale ;

  • conditions d’accès aux modes de transports, dans le port et dans sa proximité ;

  • stratégies portuaires en lien avec le développement du marché des croisières comprenant les perspectives de développement de ce segment.

Les pratiques présentées reposent sur l’étude des conditions d’accueil et de déplacements des croisiéristes dans 3 grands ports maritimes français : Marseille, Bordeaux et Le Havre, ainsi que dans deux ports fluviaux : Avignon et Strasbourg.