Trois tailles d’éprouvettes pour chaque béton ont été fabriquées et soumises aux mêmes conditions expérimentales (20 ± 1 °C, 50 ± 5 % d’humidité relative), suivant les recommandations de la RILEM.
Les résultats montrent que la classification de l’amplitude du retrait des bétons ne dépend pas seulement des conditions d’exposition mais aussi de la durée de la mesure. Un modèle analytique simple a ensuite été proposé pour analyser le retrait. Ce modèle ne parvient pas à rendre compte des effets d’échelle observés expérimentalement. La notion de profondeur de séchage a été introduite pour expliquer en partie ces écarts. Cette notion a été confirmée par un modèle prenant en compte la compétition entre l’hydratation et le séchage du matériau. Là encore, il est nécessaire d’introduire une profondeur de séchage dans le modèle pour observer des effets d’échelle