Les structures enterrées en béton peuvent être soumis à des attaques sulfatiques externes affectant leur performance à long terme.
Un modèle couplé chimie-transport a été mis en place et les résultats numériques ont été comparés à des résultats expérimentaux. Ces derniers ont été obtenus par microscope électronique à balayage et par analyse inverse sur des pâtes de ciment.
Comme d’autres études sur ce sujet, le modèle permet de prédire la position du front de précipitation de l’ettringite et de la position de la dissolution de la portlandite. Les quantités dissoutes et précipitées sont en revanche mal prédites notamment parce qu’il est nécessaire de prendre en compte les variations des propriétés de transport du matériau dans la zone dégradée. Une étude paramétrique a ensuite été conduite afin d’estimer l’influence d’un certain nombre de paramètres comme les variations de pH, la présence ou non de CO2 dissout.
Les résultats confirment que le fait de renouveler régulièrement la solution en contact avec le matériau accélère le processus de dégradation. L’influence du pH est lié au renouvellement de la solution. La présence de CO2 ne joue pas un rôle déterminent.