27 octobre 2015
Enrochement Argelès-Gazost
Sébastien Barlier - Cerema Ouest
La conférence nationale sur les enrochements du 27 octobre 2015 à Paris-La Défense, marque la fin d’un cycle de sept tables rondes menées depuis 2012 sur l’ensemble du territoire métropolitain.

Cette conférence nationale sur les enrochements marque la fin d’un cycle de sept tables rondes menées depuis 2012 sur l’ensemble du territoire métropolitain.

 

Enrochement

Les enrochements sont des matériaux largement employés dans les ouvrages portuaires et dans les ouvrages de protection contre les inondations. Leur utilisation vise en particulier à prévenir de l’érosion et des affouillements. Ces matériaux représentent donc une ressource stratégique pour la sécurité des aménagements hydrauliques, qu’il s’agisse de projets structurants ou d’interventions suite à des catastrophes naturelles. Au cours de ces opérations, une part importante des dépenses est consacrée à leur fabrication en carrière, à leur transport et à leur mise en œuvre. L’enjeu de sécurité est donc doublé d’un enjeu financier, ce qui justifie d’être particulièrement vigilant dans la sélection et le contrôle des matériaux utilisés.

carte de France des tables rondes enrochements

Une conférence nationale a été consacrée à ce thème. Elle s’est tenue le 27 octobre 2015 à la Défense, sous l’égide du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, représentée par la Direction générale des infrastructures des transports et de la mer (DGITM) et en partenariat avec :

  • les syndicats représentant les carrières : l’Unicem (l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction) et le CIGO (syndicat Carrières indépendantes du grand Ouest) ;

  • la CNR (Compagnie Nationale du Rhône).

Cette conférence marque la fin d’un cycle de sept tables rondes menées sur l’ensemble du territoire métropolitain : Dunkerque, Nancy, Orléans, Nantes, Lyon, Aix-en-Provence et Argelès-Gazost.

Au cours de ces tables rondes, l’application des normes et plus généralement l’état de l’art relatif aux enrochements ont été étudiés dans des situations extrêmement variées, sur le plan géologique, sur le plan des sollicitations hydrauliques ou encore en termes de niveaux de performance, de conditions d’approvisionnement et de contraintes d’insertion dans les sites.

jj