15 mai 2020
Photo d'un système de ventilation dans un bâtiment
Gabriel Remion, doctorant au Cerema Centre-Est, présente ses travaux de thèse. Celle-ci est intitulée "Mesure des performances globales in situ de systèmes de ventilation naturelle et hybride dans les bâtiments à faible demande d’énergie".

 Présentation de Gabriel Remion

Originaire de Reims, j’y ai suivi mes études jusqu’aux classes préparatoires qui m’ont propulsé à l’Ecole Nationale des Travaux Publics de l’Etat (ENTPE), située à Vaulx-en-Velin, à proximité de Lyon. J’ai toujours été motivé par le respect de l’environnement, et c’est la raison pour laquelle je me suis orienté vers le domaine du bâtiment, afin de participer à réduire l’empreinte carbone du parc de bâtiments français. Mon sujet de thèse me passionne véritablement car il vise à favoriser l’utilisation de la ventilation naturelle pour le renouvellement hygiénique de l’air au sein des bâtiments.

 

Présentation des travaux de thèse de Gabriel Remion

L’objectif de ma thèse est de développer un protocole de mesure qui permette d’évaluer la performance aéraulique d’un système de ventilation naturelle. Ce protocole permettrait de prouver l’efficacité de la ventilation naturelle dans les bâtiments existants, et favoriserait ainsi son implémentation dans les constructions neuves, aux dépens des systèmes de ventilation mécanique, consommateurs en énergie.énergie.

La thèse s’articule selon quatre axes. Après avoir effectué une revue bibliographie ayant permis d’identifier les méthodes de mesures existantes les plus adaptées aux contraintes de la ventilation naturelle, ces méthodes ont, pour la plupart, été testées en conditions de laboratoire pour estimer leur précision et leur facilité de mise en œuvre en conditions in-situ. Cette expérimentation a permis d’identifier la méthode qui présentait le meilleur rapport précision/facilité de mise en œuvre. Cette méthode repose, toutefois, sur des hypothèses non vérifiées dans un bâtiment ventilé naturellement.

La méthode a donc ensuite été fiabilisée expérimentalement, toujours en laboratoire, à l’aide d’un outil de traitement du signal : le filtre de Kalman. Cet outil permet, tout en améliorant la précision de la méthode, de s’affranchir des hypothèses de la méthode originelle, non vérifiées en ventilation naturelle. Durant cette phase, une première analyse paramétrique expérimentale sur la précision de la méthode a été effectuée.

Afin de tester un plus grand nombre de paramètres, la méthode de mesure fiabilisée a ensuite été modélisée numériquement à l’aide d’un modèle zonal. Une analyse de sensibilité numérique va ensuite être réalisée, afin de définir les limites d’application de la méthode.

Finalement, un outil sera développé pour faciliter l’application in-situ de la méthode, et l’analyse qui en découle. Cet outil sera testé en conditions in-situ.

 

Ma thèse au Cerema

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